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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 09:00

Aaah ! Fear Street (alias Peur Bleue in French). Tout un programme, mon adolescence résumée en quelques mauvais livres. Souvenez-vous de ce post dans lequel je vous racontais avec amour l'intrigue du bouquin intitulé La tombe sauvage. Aujourd'hui, c'est avec un honneur certain que je vous présente Lettres anonymes du même auteur (le fameux R.L. Stine... ou l'un de ses nombreux nègres).

lettres-ano.gif4e de couverture :

Josie McClain a tous les garçons qu'elle veut.

 Seulement comme elle en change souvent, il y en a qui ne sont pas contents. Forcément !

Et l'autre jour, elle a reçu une carte postale bizarre.

De ton cœur, enfin, j'ouvrirai la porte.

À la Saint-Valentin, Josie sera morte.

C'est ce qui était écrit. Ça ne l'a pas fait rire.

Pourtant quand on a des tas d'admirateurs, il faut s'attendre à tout...

Depuis, elle en a reçu une autre. Elle préfère croire à une blague. Parce que la Saint-Valentin, c'est dans quelques jours...

 

Quel suspens. Je préfère vous prévenir : je risque d'avoir souvent recours à de l'anglais. Car on n'a jamais assez de deux systèmes linguistiques pour insulter les livres d'R.L. Stine.

 

Nous sommes en septembre et Erica McClain accompagne ses deux grandes sœurs, Rachel et Josie, au poney-club avec leur amie Melissa Davis. Rachel et Josie sont jumelles mais différentes, on les appelle même les Antijumelles (parce que ça doit être trop bath de dire ça, I guess). Josie est brune, tandis que Rachel a une longue chevelure rousse et c'est à peu près tout ce qui les différencie mais bon. Erica se sent un peu bébé à côté d'elles mais elle espère que l'excursion va les rapprocher. Melissa leur promet que le garçon d'écurie, Chuck, est trop hot. Mais il est aussi très con car il propose aux nanas de seller leur monture elles-mêmes car il n'a pas trop de temps à leur accorder vu l'affluence au poney-club ce jour-là. Erica prétend avoir mal au ventre et refuse de monter un cheval, ce qui agace ses sistas. Rachel n'est pas sûre d'avoir bien sellé son destrier aussi Josie l'aide-t-elle à serrer la sangle. Les trois pouffettes (Josie, Rachel et Melissa) se mettent en route et caquettent à propos de leurs z'amoureux. Josie sort avec un certain Jenkman qu'elle se promet de larguer bientôt parce que, figurez-vous, Josie est une garce qui traite les mecs comme de la viande. Rachel, elle, sort avec Luke depuis longtemps maintenant. Tout à coup, un chien arrive et fait peur au cheval de Rachel. Et, oups !, la jolie rouquine se fracasse le crâne en tombant.

 

Première partie – Février

Melissa fait un horrible rêve dans lequel elle revit l'accident. Elle se confie à sa mère qui est venue la consoler et lui dit que Josie la tient pour responsable de l'accident de Rachel. Car, est-il nécessaire de le préciser, Rachel est devenue gravement handicapée mentale après son crash de cheval. Donc si je comprends bien, Josie accuse sa « meilleure amie » d'avoir causé l'accident de sa sœur alors que 1. Melissa n'a jamais touché le cheval de Rachel 2. C'est Josie qui a sanglé la selle 3. Ce con de Chuck dont il ne sera plus jamais question dans le bouquin s'est conduit en parfait enc*lé et a laissé des adolescentes faire son travail. Allons, nous sommes aux États-Unis FOR FUCK'S SAKE, la famille McClain aurait dû poursuivre le responsable du poney-club et lui faire mordre la poussière de son écurie. Enfin bref.

Chez les McClain, justement, tout va bien. Muggy, le toutou de la famille, se porte bien et fait plein de bisous à Josie qui, d'ailleurs, s'est dégotée un nouveau mec. Un gars tellement chiant que sa description physique ne laisse aucun doute quant à sa platitude :

Il est vraiment mignon, se dit-elle. Le type même du bel Américain. Des cheveux blonds, légèrement ondulés. De grands yeux bleus. Un nez parfaitement droit. Un sourire à fondre. De larges épaules.

Voyez ? Est-ce que ça vous étonne si je vous dis que ce bellâtre mou du genou s'appelle Steve ? Et que, comme par hasard, il semble être le jumeau exact de Steve Sanders (cf Beverly Hills) ? Inutile de préciser que, de ce fait, le Steve du bouquin aura jusqu'à la fin de ma lecture la même tronche que Steve Sanders.

steve-sanders-birthday.jpg

La crédibilité du livre vient d'en prendre un sacré coup.

Bref, Josie relève le courrier et OH MY GAD il y a une carte de St Valentin dedans. Et elle est lui est adressée. Et elle est pas exactement sympatoche.

De ton cœur, enfin,

j'ouvrirai la porte.

À la St Valentin,

Josie sera morte.

Du pur art. Josie soupçonne immédiatement ce tâcheron de Jenkman qui ne se remet pas de leur rupture. Mais Steve lui recommande d'ignorer toute cette histoire et Josie décide de suivre son conseil parce qu'après tout, pourquoi se faire du souci quand on est la cible d'un dangereux malade mental qui veut nous trucider ? C'est d'ailleurs à ce moment-là que Josie sent des mains se resserrer autour de son cou mais, ouf !, il ne s'agit que de Rachel, sa sœur un peu chtarboulba. Elle est accompagnée de Luke, son copain/ex qui continue à lui rendre visite malgré tout, et d'Erica qui aimerait bien que Josie surveille un peu Rachel pour qu'elle puisse réviser tranquillement. Notre bitch nationale refuse et s'en va avec son toyboy. Celui-ci, décidément prompt à la réflexion transcendantale, se demande si Luke n'est pas un peu bizarre. Ben oui, ce naze reste auprès de son ancienne petite amie alors que cette dernière ne sera plus jamais comme avant. Peut-être Luke possède-t-il un cœur, tout simplement ? Tu n'y avais pas pensé ?, p'tit con va ! Cela dit, ça n'empêche pas Erica de soupçonner Luke d'être l'auteur des lettres anonymes car il a osé dire que Josie était responsable de l'accident. Et je n'ai pas envie de le contredire.

Mercredi, Erica court après sa grande sœur à la sortie du lycée pour lui demander de s'occuper de Rachel tant qu'elle ira auditionner pour une pièce montée par l'école. JoBitch décline « l'invitation » sous prétexte qu'elle doit sortir avec son chiant de copain. A ce moment-là, elle se reçoit une grosse boule de neige dans la tronche de la part de Dave Kinley, le petit ami de Melissa, qui se trouve être un ancien copain de Josette Josie. Il est dégoûté parce que le père de JoBitch lui a refusé un emploi de saisonnier dans sa quincaillerie, certainement à cause de l'imbroglio sentimental qui a lié l'adolescent et sa fille. On nous apprend que Dave n'est pas exactement beau, voire qu'il est carrément moche mais qu'il est plutôt open avec les autres. Qu'est-ce qu'on en a à foutre, en fait ? Never mind. Pendant ce temps, Jenkman casse délibérément une des fenêtres du lycée avec une boule de neige. Je crois que c'est censé nous effrayer mais je n'en suis pas totalement sûre alors je vais faire comme si rien ne s'était réellement passé.

Le soir-même, Josie des Minikeums rentre chez elle et va directement dans la pièce qui sert de bureau pour faire quelques devoirs quand Luke-le-chelou arrive et plante un coupe-papier dans un meuble après avoir fait croire qu'il allait poignarder Josie. Moui. *moue d'incompréhension cosmique* Mais ça, c'est rien, car JoBitch a reçu un nouveau courrier :

Pour cette St Valentin,

Les seules fleurs que je t'offrirai,

C'est sur ta tombe, dimanche matin,

Que je les déposerai.

Flippant. Je veux dire, vraiment flippant et affligeant le niveau de la poésie de nos jours !

Le lendemain, Erica peste en silence contre JoBitch parce que cette dernière a encore refusé de l'aider, l'empêchant à nouveau d'assister à une audition. Pendant ce temps, Rachel répète à tue-tête que « Quelqu'un déteste Josie », ce que je n'ose croire. Jenkman téléphone et raconte à Erica qu'il a envoyé des cartes de St Valentin à Josie mais on n'en sait pas plus car le chapitre s'arrête là, fichtre !

On est jeudi et c'est jour de mariage de contrôle de maths pour Josie, Dave et Melissa. Apparemment, Dave a branlé la queue du chat toute la journée et n'a pas révisé pour son exam. Pendant le cours, Josie va le dénoncer au prof car il n'arrête pas de copier. Dave écope d'un zéro pointé qui met en péril son poste dans l'équipe de lutte du lycée ainsi que sa bourse pour l'université. Il pète un câble et s'en prend à Josie qu'il accuse d'avoir bousillé son avenir. OK, une minute. Ainsi, Josie est une salope de bas étage, c'est un fait. Mais seriously ??? Dave s'en prend à elle parce qu'IL a copié sur elle ? Et je suis censée avoir de la compassion pour ce petit gringalet au cheveu gras ?...

Ça n'empêche pas Josie d'aller zoner à la patinoire avec Steve Sanders. Elle lui montre la dernière carte qu'elle a reçue :

Qui t'envoie ces quatrains ?

Ne cherche pas, tu perds ton temps.

À la St Valentin,

Tu baigneras dans ton sang.

Steve est toujours aussi passif et inutile et ne tente même pas de la rassurer car en plus d'être blond il semble être insensible. Josie se met finalement à paniquer comme une dinde quand elle croit reconnaître Jenkman au loin, toujours persuadée qu'il est l'auteur des cartes de menaces. Voilà, c'est tout. Anecdote intéressante n'est-ce pas ?

Et là, LA, je commence réellement à être en colère ! Ils ont tué le chien ! Vous ne connaissez pas mon point faible ? Ne. Jamais. Buter. Un. Chien. Dans. Une. Œuvre. De. Fiction. Point barre. Car oui, le pauvre Muggy est retrouvé par Josie, baignant dans une mare de sang, le coupe-papier que Luke-le-mongoloïde avait utilisé un peu plus tôt gisant à côté de lui. Bande d'enflures. Ah et puis Josie décide que Jenkman est coupable, histoire de bien nous faire comprendre qu'elle le déteste. Mais Erica lui dit qu'il n'y est certainement pour rien et que, d'ailleurs, il ne lui a envoyé que des cartes de St Valentin rigolotes (celles dont on a jamais entendu parler mais qui ont servi d'attrape-nigaud quand, quelques chapitres avant, on nous a fait croire que Jenkman était à l'origine des menaces de mort...) et Rachel en profite pour lui ressortir son fameux slogan « quelqu'un te déteste ! »

De l'autre côté de la rue, Melissa regarde tout ce qui se passe par la fenêtre (car les McClain ont appelé les flics) et décide de rappeler Dave qui, quelques instants plus tôt, n'était pas chez lui. Il décroche enfin, explique qu'il a conduit au hasard toute la soirée pour se changer les idées, se lamente encore sur le fait que Josie lui a gâché la vie et raccroche en disant qu'il n'a pas envie de discuter. Dave, officiellement élu deuxième personnage le plus détestable du bouquin après Josie.

Enfin ! C'est la St Valentin ! Et figurez-vous que JoBitch a reçu une énième carte de son admirateur secret :

Même les plus belles fleurs

Finissent un jour par se faner.

Tu commenceras dans quelques heures,

Toi aussi, à te décomposer.

Bon, quand est-ce que cette pouf va ENFIN crever bon sang de bois ? Non pas que je sois violente par nature mais merde à la fin, qu'elle meurt une bonne fois pour toute et qu'on en finisse !

Vers deux heures du matin, Erica se réveille inquiète car Josie n'est pas rentrée. Mais qu'est-ce qu'elle en sait, si elle dormait ? Peut-être ne l'a-t-elle tout simplement pas entendue. Erica ne va même pas vérifier et décide d'appeler Steve qui lui dit que Josie aurait dû rentrer depuis plusieurs heures ! Heureusement, la sonnette retentit, c'est sûrement JoBitch. Mais non. Ce sont deux policiers car...

Josie a été retrouvée morte dans une allée derrière la patinoire !

Enfin un peu d'action, il était temps ! Bonus point : elle a été poignardée avec un...

patin à glace

Non vous n'avez pas mal lu. Son assassin est de toute évidence une personne géniale.

Le lendemain, Dave appelle Melissa de bonne heure car il est tout paniqué. Normal, me direz-vous, car il est l'auteur des lettres anonymes que Josie avait reçues avant sa mort !!! Bien entendu, il n'est pas le meurtrier car R.L. Stine ne nous annoncerait jamais une telle chose de but en blanc, comme cela. Dave a un éclair de génie une idée à la con : il va aller récupérer toutes les lettres qu'il a envoyées, histoire que la police ne le soupçonne pas. Comment peut-il croire que ça va fonctionner ??? Le jour de l'enterrement, il se faufile donc dans la maison des McClain (dont la porte est ouverte, bien entendu, pas de temps à perdre avec les détails) et il se dirige vers la chambre de Josiane Josie. Il a beau retourner tous les papiers, il ne trouve rien. Un bruit venu du couloir lui fait penser qu'il devrait peut-être s'enfuir (ah oui ?) et là, horreur, Erica gît dans un bain de sang ! Des policiers arrivent à ce moment-là et trouvent Dave un coupe-papier à la main (on ne sait même pas d'où il sort, mais soit) et l'embarquent.

Palpitant.

 

Deuxième partie – février, un an après

Melissa et Luke jouent à touche-pipi sortent dorénavant ensemble, Dieu sait pourquoi. On nous apprend qu'Erica a survécu à ses blessures et que Dave a été placé par ses parents dans un pensionnat assez rude, loin de Shadyside. Il n'a jamais été jugé car il n'y avait aucune preuve suffisante contre lui. Melissa annonce qu'il lui a envoyé une lettre sans queue ni tête qui l'a fait flipper sa race. Mais Luke s'en bat les steaks et l'invite à une soirée de St Valentin autour du lac gelé de Fear Street organisée par les jeunes du coin. Melissa ne l'écoute que d'une oreille car, en triant le courrier, elle se rend compte qu'elle a reçu une carte de St Valentin :

Je tiens en main

La clé de ta vie.

A la St Valentin,

Tu seras morte aussi.

Mais ce n'est pas fini ! Car à la fin de la journée, Melissa exhibe à Luke sa nouvelle carte de St Valentin :

Dis-toi que tu n'y peux rien,

Et prépare-toi à mourir.

Le jour de la St Valentin,

Tu rendras ton dernier soupir.

Il n'y a que moi qui trouve ça chiant à mourir ? Le coup de la carte menaçante était assez lugubre au début mais ça devient carrément rasoir. Effet de surprise = zéro + l'infini. Et c'est sans compter ce grand moment de WHATTHEFUCKerie dont nous gratifie Melissa, visiblement sous le coup de l'émotion :

[Melissa] pivota vers Luke, et se dressa sur la pointe des pieds pour l'embrasser.

- Joyeux anniversaire, dit-elle lorsque leurs lèvres se séparèrent après un long baiser.

- Mais ce n'est pas mon anniversaire...

- Et alors ? fit-elle avec un petit sourire. J'ai bien le droit de faire comme si je ne le savais pas, non ?

Trois mots : Hein ? What ? et HeinWhat ?!?! Qu'est-ce que c'était que ce truc ?!

Luke et Melissa, nos Jack Malone en culotte courte, comparent la lettre envoyée par Dave et les cartes de St Valentin... Les deux écritures ne font qu'une ! Dave est donc derrière tout ça... D'ailleurs sa mère appelle Melissa pour la prévenir que son fiston a fui son pensionnat et qu'il risque de revenir rôder à Shadyside. Hum.

Melissa avertit Erica qui, bien entendu, flippe un peu sa race. Le soir, elle décide néanmoins de faire ses devoirs dans le salon quand un inconnu traverse le couloir pour la tuer... Non, il ne s'agit que de Luke qui vient déposer une lettre de St Valentin pour Rachel. De toute évidence, ça ne le gêne pas le moins du monde de pénétrer sans prévenir dans la maison de son ex-copine dont la sœur s'est fait sauvagement assassiner après avoir reçu des menaces de mort semblables à celles reçues par sa copine actuelle.

Au moment où elle s'endort, Melissa est réveillée par un truc qui escalade sa fenêtre. C'est Joey Potter Edward Cullen Dave. Il lui dit qu'il est innocent, qu'il a rien fait, bla bla. Alors que Melissa lui tend les cartes qu'elle a reçues en l'accusant copieusement, Dave déclare, grâce à l'écriture, qu'il connaît l'identité du meurtrier et s'en va sans rien dire de plus. Une scène normale dans la vie d'un adolescent de Shadyside.

Le lendemain, plongée dans ses devoirs, Melissa entend du bruit devant chez elle. Elle va vérifier à la fenêtre et voit... Rachel s'enfuir, sa longue chevelure rousse flottant au vent ! Le père de Melissa appelle les flics qui se radinent en leur demandant de quelle manière ils ont trouvé le cadavre. Hein, quel cadavre ?

Mais celui de Dave voyons : il a été sauvagement assassiné devant la maison de Melissa ! Après le témoignage de cette dernière, les policiers vont interroger Rachel mais se heurtent au mur de son handicap mental.

Le lendemain, au lycée, Melissa trouve son casier maculé de peinture : « TU ES MORTE ! » peut-on y lire. C'est censé faire monter d'un cran la pression ? Genre le corbeau s'attaque désormais à du METAL et non plus à du PAPIER, genre le grand pas en avant, genre le corbeau a enfin atteint la puberté des corbeaux. Non mais qu'est-ce que je raconte ? Ce livre me rend complètement malade du cerveau.

La soirée autour du lac gelé arrive enfin. Tous les lycéens ont apporté leurs patins à glace (dans une cruelle ironie du sort). Ils préviennent Luke et Melissa de ne pas patiner à tel endroit car la glace est fine mais Luke-le-trouduc y va quand même, suivi de sa meuf. Au bout du compte Melissa, étant trop nulle, propose à son glandu de copain de patiner seul. Il s'exécute et laisse sa copine au beau milieu de nulle part, dans une partie non-éclairée du lac. Une silhouette encapuchée arrive et tente de planter Melissa avec un objet tranchant ! C'est Rachel, Melissa reconnaîtrait ses cheveux roux entre mille ! Elle tire dessus... Ce n'est qu'une perruque. En réalité, il s'agit...

d'Erica.

Elle a tué Josie car cette dernière avait gâché la vie de Rachel et parce qu'elle n'accordait plus aucune importance à sa sœur jumelle ! Elle a profité des menaces reçues par sa sœur pour mettre son plan diabolique à exécution et faire porter le chapeau à Dave. D'ailleurs, elle a tué ce dernier car il commençait à avoir de gros soupçons. Et en plus, il ne l'a jamais poignardée, c'est elle qui s'est infligée la blessure elle-même pour brouiller encore plus les pistes ! Et à présent, c'est au tour de Melissa de mourir car elle a piqué Luke à Rachel ! Melissa lui demande pourquoi elle porte une perruque et Erica lui répond qu'elle se venge au nom de Rachel et qu'elle se met dans sa peau. D'autant plus que personne ne lui a jamais prêté grande attention, vu qu'elle a grandi dans l'ombre de ses sœurs aînées. Bref, elle se jette sur Melissa mais la glace commence à céder et Erica tombe dans l'eau glacée. Luke, pas si con pour une fois, tente de la sauver. En vain. Erica a décidé de mourir, elle se laisse glisser au fond de l'eau.

Dans l'épilogue on apprend que Rachel va bien même si ses sœurs lui manquent. Melissa et Luke sont venus lui rendre visite, sans, apparemment, se demander si ça n'allait pas choquer Rachel de les voir ensemble, mais soit. Mme McClain est présente, mais ne semble pas souffrir de la disparition de deux de ses trois enfants. Quoi de plus normal ?

Un Fear Street comme je les aime.

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 23:47

ent_twilight.jpgÇa y est, le cap est franchi. Impossible de revenir en arrière : j'ai perdu ma Twilight-virginité. Comprenez par là que j'ai enfin lu le premier tome de la saga Twilight.

OK, je partais avec un bagage peu glorieux : je fais partie de ceux qui détestent la folie déclenchée par ces bouquins, ces films et ce Robert Pattinson. Mais quoi de plus normal ? Entendre parler 24h sur 24 de la même chose, ça finit par lasser.

Après un laps de temps non-négligeable (déjà 6 ans FOR FUCK'S SAKE !), j'ai décidé de m'offrir Fascination. Je me souviens encore du jour où j'ai vu une étudiante sortir d'un cours de fac avec le tome 4 (Révélation) coincé sous le bras. J'avais été intriguée par la pièce d'échec sur la couverture. Quoi qu'il en soit, je parie que la nana en question doit s'en mordre (vampire, crocs, tout ça... oui je suis drôle) les doigts aujourd'hui : sortir d'un cours de fac dans une UFR d'études anglophones avec ce torchon sous le bras aurait pu lui coûter sa crédibilité. J'dis ça, j'dis rien.

Un petit peu de contexte : avec tout le remue-ménage causé par cette secte Twilightesque, il était HORS DE QUESTION que je verse ne serait-ce qu'un seul centime à Stephenie Meyer. Et j'avais aussi la grosse flemme de le lire en anglais (MAL ! C'est très mal !) alors je l'ai acheté d'occasion, pour une misère. 

J'en étais si peu fière que j'ai tenté de cacher mon exemplaire des regards inquisiteurs. Personne n'était au courant de ma faiblesse, je ne l'ai d'ailleurs dévoilée qu'à mon petit ami, ce garçon si discret. Ma génitrice elle-même ne savait pas que j'avais succombé à ma curiosité malsaine quoique, somme toute, très humaine. Et j'insiste sur le humaine car, en fin de compte, cette histoire de vampires m'a laissée de marbre (notez là la judicieuse utilisation de ce mot dont l'adjectif [marmoréen] a dû faire des avances sexuelles au traducteur FR pour qu'il l'utilise aussi souvent dans sa traduction, GODDAMMIT !)

Bref, je ne sais pas par quoi ni où commencer. Est-il possible de faire une critique originale sur ce bouquin qui a été lu, relu, analysé, disséqué, enflammé, pontifié, adoré, haï ?... Je n'en ai pas la prétention. Seulement, j'ai l'impression d'avoir 7 fusées de retard (on parle même plus de trains au point où j'en suis) et, du coup, je comprends encore moins l'engouement déclenché par ce livre.

Disons que ça me rappelle mes vieux Fear Street, en plus moderne, en plus long et en franchement plus chiant (et niais, par dessus le marché !) La seule bribe d'action arrive à la page 403. Et c'est pas un effet de rhétorique, je viens de revérifier, le premier sursaut d'action arrive bel et bien à la page 403. Les 400 pages précédentes ? Une litanie interminable sur la beauté divine d'Edward Cullen. Mignon au début (j'avoue, je suis redevenue ado en lisant les premiers chapitres) mais carrément nullos au bout d'un moment.

Mais ça, c'est rien.

Car ce qui m'a le plus surprise (et qui me semblait, pourtant, exagéré quand j'en entendais parler), c'est le comportement excessivement étrange d'Edward. 

Au départ, je l'ai trouvé assez chou, énigmatique, mystérieux, plutôt drôle. Et au fur et à mesure, un malaise s'est installé. Je l'ai trouvé effrayant. Oui, je sais, il est censé l'être car c'est un vampire, thank you very much. Mais l'effroi est venu de sa dimension « humaine », ou plutôt « amoureuse ». Ce mec m'a tout bonnement épouvantée. Surtout dans le chapitre 13, la fameuse scène de la clairière, celle qui était apparue en rêve à Stephenie Meyer et qui a déclenché cette folie éditoriale. Le comportement du vampire scintillant m'a paru horrible. J'ai même envie de dire que c'est un parfait salaud. Ironiquement, alors que son discours suranné est censé apporter une note séductrice au personnage, la traduction française a tout foiré et lui a conféré une sorte de parole diabolique et franchement pas réconfortante. Pourtant, Dieu sait si j'aime la langue française quand elle prend des accents vieillots. Mais là, ça ne passe pas.

Grosso modo, une lecture en demi-teinte. Je pense sincèrement que le livre aurait pu faire 200 pages, 250 pages maxi car le reste n'est que du remplissage. J'ai trouvé le bouquin assez sympa au départ mais il s'est peu à peu métamorphosé en une gigantesque farce. Edward Cullen m'a guérie des vampires à tout jamais : je me contenterai volontiers de mon petit ami très humain pour le restant de mes jours. 

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 12:13

Est-ce que ça vous est déjà arrivé ? De regarder un dessin animé et de vous dire "Mince alors, mais c'est le portrait craché de..." avant de vous raviser parce que, hey !, ce n'est qu'un dessin animé ! Je vous rassure : vous n'êtes pas les seuls, loin de là ! C'est pour cette raison que j'ai compilé cette petite liste de sosies cartoonesques de stars !

 

4. Eric Zemmour est... Montgomery Burns !

burns

 Même sourire carnassier, même costume propret, même tendance à joindre les mains... Pas de doute possible : monsieur Burns s'inspire largement d'Eric Zemmour. Ou est-ce plutôt l'inverse ? Tremblez citoyens ! Un jour, peut-être, Eric Zemmour possédera une centrale nucléaire et Montgomery Burns viendra démonter les invités de Laurent Ruquier. Avec incitation à la haine raciale en prime.

 

3. Jean Sarkozy est... Charmant !

charmant

Notez la majuscule à "Charmant", il s'agit bien là d'un nom propre et non d'un adjectif que j'emploierais pour décrire Jean Sarkozy (avec tout le respect que je lui dois). Cela dit, la ressemblance est frappante : crinière blonde, ego démesuré, petit sourire censé faire tomber les minettes. Mais alors que Charmant a échoué dans sa quête de Dame Fiona, Jean Sarkozy a bel et bien réussi à attirer dans ses filets la demoiselle Darty. Un vrai conte de fée.

 

2. Jorja Fox est... Javotte !

javotte

Fan de séries télé, vous aurez bien entendu reconnu Jorja Fox. Mais si, le Dr Doyle dans Urgences et Sara Sidle dans Les Experts : Las Vegas, c'est elle ! Rien à voir, donc, avec cette peste de Javotte. Et pourtant... Je ne peux pas m'empêcher de relever la ressemblance à chaque fois que je les vois. Un truc avec les cheveux, peut-être ? Ou les sourcils ? 

 

1. Damon Wayans est... Taupiqueur !

taupiqueur

Cette ressemblance m'a frappée de plein fouet le jour où j'ai vu ce chef d’œuvre cinématographique qu'est Major Payne (nul de chez nul mais très drôle en fait, donc je vous le conseille pour de vrai). Auparavant, même si j'avais déjà vu Ma famille d'abord, je n'y avais pas prêté attention. Mais depuis cette grande révélation, je ne cesse d'y penser : Damon Wayans est l'incarnation de Taupiqueur sur Terre. Taupiqueur et Damon Wayans ne font qu'un.

 

Bonus :

 

Les autres frères Wayans sont... Triopikeur !

triopikeur

Ça tombe sous le sens.



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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 08:00

Le racisme, ça pue des pieds et tout le monde en a bien conscience. Cela dit, crier au racisme pour tout et n'importe quoi, ça pue non seulement des pieds mais aussi du slip ! Cette petite bête est si facile à traquer que l'on risque, malgré soi, de la déceler dans des propos qui en réalité n'en portent aucune trace.

james-stewart02

Un paquet de cookies pour celui ou celle qui reconnaîtra la référence dans le titre de l'article

Quelques exemples qui prouvent qu'il est facile de voir du racisme partout (même moi je peux le faire !) :

Avez-vous déjà remarqué à quel point les mots turc et truc sont similaires ? Coïncidence ? Je ne pense pas.

Avez-vous déjà remarqué à quel point la prononciation de afro se rapproche de celle d'affreux ? Comment c'est trop facho !

Avez-vous déjà remarqué que le nom du Bénin est orthographié de la même manière que le mot bénin ? Cela veut-il dire que ce pays est insignifiant, à la manière d'une tumeur bénigne ?

Avez-vous déjà remarqué que dans la prononciation de Colombie il y a côlon ? Cela veut-il dire que la Colombie est le trou du cul du monde ?

Avez-vous déjà remarqué que dans Émirats arabes unis il y a le mot arabes ? Cela signifie-t-il que les Arabes envahissent non seulement la France mais aussi les Émirats ?

Avez-vous déjà remarqué la similarité entre le pays Grenade et le mot grenade ? Cela veut-il dire que ce pays planifie de renverser l'équilibre mondial en manufacturant des grenades à échelle industrielle pour faire exploser l'univers ?

Avez-vous déjà remarqué que le nom Liban est composé de deux noms de meubles (lit et banc) ? Cela signifie-t-il qu'il s'agit d'un pays de paresseux qui ne pensent qu'à s'allonger ou à s'asseoir ?

Avez-vous déjà remarqué qu'en supprimant le 2e i de Malaisie on obtient malaise ? Cela veut-il dire que ce pays nous plonge dans un profond malaise à cause de sa culture si différente de notre culture occidentale ?

Et la Martinique ? Une île où on n*que, en référence à la supposée prédisposition des Noirs pour les plaisirs de la chair ? C'est raciste (et misogyne si on y met du sien pour aller à fond dans l'accusation).

Ai-je vraiment besoin d'aborder la question de la Mongolie ? Vraiment ?

Avez-vous déjà remarqué qu'il y a le mot négro dans Monténégro ? Cela signifie-t-il qu'il s'agit d'un pays hautement raciste qui pratique un apartheid racial ? Ou est-ce que ce nom est un clin d’œil à la période esclavagiste ? « Montez Négro », sous-entendu « montez à bord du bateau qui va vous déporter de l'Afrique jusqu'aux champs de coton des Amériques » ?

Que dire du Niger qui, en lui ajoutant un deuxième G, donne nigger (soit nègre en anglais) ? Cela signifie-t-il qu'on a collé à ce pays une étiquette de pays de Noirs pour prévenir les Blancs de ne pas s'y rendre sous peine d'être dévorés par des cannibales ?

Qu'en est-il des Pays-Bas, que l'on considère si bassement qu'on leur a bien fait comprendre qu'ils n'étaient qu'un bas pays ? C'est raciste.

Et l'adjectif portugais qui, si on le décompose en prenant un accent portugais, donne porc tout gay ? Encore un nouvel indice que notre langue française est profondément raciste (et homophobe par dessus le marché !)

Avez-vous déjà remarqué que le nom Qatar s'orthographie sans le traditionnel U après le Q ? Tout ça pour souligner le fait que les Arabes parlent mal le français et sont donc incapables d'écrire correctement, dans les règles de l'art !

Eh oui. N'importe quel propos peut être étiré à l'infini pour lui donner un fond raciste. Le racisme, c'est de la merde et c'est dangereux. Le voir partout, c'est encore plus dangereux et ça enlève toute crédibilité à ses détracteurs. Choisissez votre stratégie avec précaution et ne vous ridiculisez pas. Ça serait dommage que cette bataille noble et légitime apporte de l'eau au moulin de tous les barjots de cette planète.

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 08:00

La frontière entre gastronomie et gastro-entérite est parfois mince. Très très mince. 

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Joël Robuchon vous présente ses condoléances intestinales

J'en veux pour preuve le "rôti sans pareil" que Grymod de la Reynière publie dans son Almanach des gourmands en 1807.

Le principe ? Oh rien de sophistiqué. Simplement une outarde (gros oiseau) farcie d'une dizaine d'autres oiseaux imbriqués les uns dans les autres.

Dans l'ordre : une outarde farcie d'une poule d'Inde farcie d'une oie sauvage farcie d'un faisan farci d'une poularde farcie d'un canard farci d'un pintadeau farci d'une sarcelle farcie d'une bécasse farcie d'un pluvier farci d'un vanneau farci d'une caille farcie d'une grive farcie d'une mauviette farcie d'un ortolan farci d'un bec-figue farci... d'une olive elle-même farcie de câpres et d'anchois !

Bon appétit bien sûr !

Je suis prête à parier que vous n'avez jamais goûté un "rôti sans pareil". Je ne vous blâme pas. Mais il y a bien un plat qui vous écoeure rien que d'y penser... Allez-y, faites-moi rêver !

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 08:00

Quelqu'un que je kiffe grave subit une grosse remise en question depuis quelques jours à cause d'une déception professionnelle. OK, c'est toujours facile d'être dans le rôle de celui qui console (enfin non, si tu voyais ta tête quand tu fais la tronche, tu crois que c'est facile de te venir en aide ?...)

Je m'égare, très chers. Je disais donc... Pas facile de consoler les gens. Et pas facile de s'auto-consoler non plus. Un exercice périlleux à mener avec une extrême prudence (j'ai toujours trop peur de me faire prendre la mouche, je suis tellement susceptible quand je déprime !)

Heureusement, j'ai 3 conseils infaillibles pour faire disparaître quasi instantanément la déprime.

 

1. Je pense à un mot marrant.

Ca peut être n'importe quoi. Kiwi, râteau, globe, téton, magouille, chewing-gum. Mon mien, c'est « marmite ».

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A quelle sauce vais-je vous manger ?

Ce mot me fait me taper des gros fous rires toute seule, tendance psychopathe et larmes aux yeux. Mettez-moi dans le métro, en face d'un mec qui se cure le nez et d'une nana qui se ronge les ongles. Mettez-moi une alerte à la bombe et l'odeur enivrante des aisselles d'un bougre qui pue déjà à 8h du mat'. Mettez-moi un retard d'une demi-heure et un lecteur MP3 qui n'a plus de batterie. Et pourtant, POURTANT, putain, la simple pensée du mot « marmite » me redonne le sourire. Un bon gros sourire béat qui ferait flipper Barbie elle-même. Mais qu'est-ce que c'est bon. Marmite. MARMITE ! GNÉ !

 

2. Je pense à Bernard Montiel.

Non, vous n'avez pas mal lu. Mon 2e conseil pour mettre la déprime K.O., c'est de penser à Bernard Montiel.

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La consécration : Bernard Montiel est enfin cité sur le blog de Lady Diamond.

OK, je crois que des explications s'imposent.

Bernard Montiel, il a une tête amusante. Genre vraiment amusante. Tu la vois, tu le prends déjà pas au sérieux.

Bernard Montiel, il a une voix qu'elle est trop drôle. Tu l'écoutes, t'as l'impression de discuter avec un éternel adolescent à la voix pas tout à fait mûre.

Bernard Montiel, il a un nom de famille rigolo. Tu le lis, ça te donne envie d'aller faire un tour de manège.

Bernard Montiel, il a une carrière de ouf. T'y repenses, tu te dis qu'au fond, tu fais pas de la télé mais tu t'en sors mieux que lui, l'air de rien.

Bernard Montiel, il est mort sur Wikipedia. Tu réfléchis à ça deux secondes, tu te dis que le mec est fondamentalement cool. Mais il a voulu porter plainte contre les petits plaisantins qui ont lancé cette rumeur. Et là tu te dis qu'il est nettement moins cool. Donc t'as plus aucune raison de déprimer puisque t'es plus cool que quelqu'un qui passe à la télé.

CQFD.

 

3. J'ai pas de numéro 3.

C'était un titre mensonger, un gros coup de p*te version blogosphère. C'est scandaleux, je vous ai roulés dans la farine.

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HA HA !

Mais non, vous aussi, faites un coup de p*te à quelqu'un ! Totalement gratuit et sans frais de résiliation. Le coup de p*te, c'est méchant, honteux, mais qu'est-ce que ça soulage. Le coup de p*te, c'est le pet des relations sociales : ça pue, ça empoisonne les environs et ça ne fait rire que vous, certes, mais v'là la barre que vous vous tapez ! Testé et approuvé !

 

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 23:19

 Ce post m'a été inspiré par un message de Maryane69 (que je remercie vivement) qui me proposait d'établir une liste des moments cultes de nos séries TV. J'avoue avoir essayé de dresser un top 5 mais j'avais tant d'items à y inclure que j'ai finalement affiné mes critères. J'ai donc retenu trois grands moments de télévision durant lesquels nos héros préférés franchissent enfin le cap fatidique... au prix de nombreux rebondissements, bien entendu.

 

Voici donc les 3 moments sexo-hilaro-intimo-cultes des séries TV que je kiffe de la mort (qui tue).

 

3. Brenda et Dylan s'encanaillent le soir du bal de promo (Beverly Hills)

Amis des cyclistes fluo et des cheveux gonflés à bloc, bonjour ! Si vous étiez ados dans les années 90, vous avez sûrement passé des heures à regarder Beverly Hills... Non ? Honte à vous dans ce cas-là ! Moi je m'y suis mis un peu sur le tard (en achetant les DVD pour seulement 5€ sur Amazon ! Le kif total). Bien entendu, Beverly Hills n'existait que pour Brenda et Dylan, LE couple alpha de la série. Et tout le monde n'attendait que ça : qu'ils le fassent enfin. Et ils l'ont fait. Le soir du bal de promo. Une vision ultra-amerloque d'un des passages les plus marquants de la vie d'une jeune fille... Enjoy !

 

2. Joey perd sa virginité avec Pacey (Dawson)

Pas de surprise en vue : je suis une fan inconditionnelle de cette série. Et j'en déteste le héros (Dawson, le bien-nommé). Mais j'adore le meilleur ami de celui-ci, Pacey, qui tombe fou amoureux de l'objet des désirs de Dawson, Joey. Vous arrivez à suivre ? Quelle ne fut donc pas mon enchantement lorsque les deux tourtereaux, pourtant rongés de culpabilité envers leur ami commun, décident de franchir le cap. Romantique à souhait ! (quoique un peu trop idyllique et kitschounet mais hey ! J'avais quoi, 13 ans à l'époque!)

 

1. Carlton devient un homme, un vrai (Le Prince de Bel-Air)

Carlton, c'est le fils à papa, un peu ringard sur les bords que son cousin Will adore titiller (pour notre plus grand bonheur). Et pourtant, Carlton va se démarquer de son cousin : c'est lui qui se fait dépuceler le premier. Oh mais je vous rassure, la série ne perd pas son sens de l'humour légendaire. En témoignent la bande-son et les images qui accompagnent le moment crucial... Fous rires garantis !

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 11:28

Aaaah les oeufs de Pâques de Ma Bimbo ! C'est toute une histoire (non, pas l'émission avec Sophie Davant).

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Fort de son pouvoir de surprise, le célèbre jeu en ligne nous propose une nouvelle chasse aux oeufs. On l'avait pas vue venir !

Mais la graphiste nous le promet : celle-ci est vraiment cro cro dure et ça sera pas facile de trouver certains noeunoeufs.

Heureusement, le Net regorge de sites où d'irréductibles Bimbos se relaient les informations qui, sur le forum officiel, leur vaudraient certainement un ban à vie.

Pour ma part, j'en ai trouvé aux endroits suivants :

Accueil

Chez Gaëtan

Les tenues de l'ANPE

Le puzzle difficile

L'aide

Page des points de vente des produits dérivés

Anniversaires

Boulevard des Stars

Les défis

Aux enchères

Dans l'agence immobilière

 

Ceci n'est bien sûr pas une liste exhaustive ! N'oubliez pas que les oeufs ne figurent jamais dans les pages du forum ou sur les profils des Bimbos. Ceux qui se trouvent dans les magasins n'apparaissent que sur la première page et non dans les suivantes (ça vous évitera de longues heures de recherche).

 

Pâques est aussi l'occasion de nous servir trois nouvelles "stars" : un lapin, un oeuf et un poussin. Bonne nouvelle, chaque star rapporte 10 000 BA et on gagne sa tenue dans 4 coloris différents ! C'est même l'occasion de nous mettre une Bimbo noire en page d'accueil (ce qui n'était arrivé qu'une seule fois, avec la sortie au cinéma de La Princesse et la grenouille).

 

Bonne chasse aux oeufs les Bimbos !

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 12:29

Fans de littérature pas compliquée, bonjour ! Je vous présente Rebelles d'Anna Godbsersen.

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Cet article est de la pure propagande : j'ai beaucoup aimé ce livre mais je ne saurais vous dire exactement pourquoi. Ce billet ne sera donc absolument pas argumenté et se contentera d'être gnan-gnan au plus haut point.

 

J'ai choisi ce bouquin tout simplement parce que je kiffais la couverture. Un vrai régal pour les yeux. Je suis une princesse Disney dans l'âme et voir une telle orgie de tissu me rend toute gaga. C'est donc sur ce critère d'une objectivité absolue que j'ai convaincu quelqu'un de m'offrir Rebelles (c'est mon côté princesse, je vous ai prévenu).

 

Je n'ai pas été déçue : tout ce que je m'attendais à y lire se trouvait effectivement dans ce livre. Débauche de robes à froufrous, histoires d'amour compliquées, rivalités, décor époustouflant, richesse démesurée, beauté scandaleuse, billets doux échangés en secret... Le rêve !

 

Elizabeth Holland est morte. Nous voilà dans de beaux draps ! Flash-back sur les derniers jours de son existence. On entre dans le monde huppé du New York des années 1890 et on fait la connaissance de toute une flopée de personnages baroques et romantiques à souhait. De la petite sœur rebelle (Diana), à l'amie machiavélique (Penelope), au dandy séducteur (Henry), en passant par le palefrenier sexy (Will), tous les protagonistes d'une saga torride sont au rendez-vous.

 

La fin est ulta-téléphonée et on la sent venir trèèèès tôt. Qu'importe, ce livre est une petite gourmandise sans prétention à dévorer sans modération. Lectrices cucul-la-praline (comme moi), laissez-vous séduire par la prose d'Anna Godbersen. Vous n'en ressortirez pas chamboulées, loin de là, mais grandement diverties. Dépêchez-vous d'y succomber !

 

Oh et, détail d'une importance cruciale : ce livre est doté d'une traduction exquise. C'est assez rare pour être souligné !

 

 

Rebelles d'Anna Godbersen

Publié chez Albin Michel

453 pages - 17€

Traduit de l'anglais américain par Alicia Seelow

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 23:19

Ne me jugez pas. Je vous en prie. J'ai bien évolué depuis (enfin je crois).

 

Mais je ressens un besoin de catharsis. Il faut que je raconte cette aventure étonnante, arrivée à toute une bande de lycéens bien cons (dont je faisais partie, of course).

 

2003. Internet est enfin installé chez moi. C'est le début de la fin : je passe mes soirées et mes week-ends à surfer de sites en sites et à tchatter sur MSN avec mes camarades de classe. Génial ! Je suis enfin une geekette (et ça n'a jamais cessé depuis, d'ailleurs !)

 

Un jour, cours d'éducation civique. Notre gentille prof nous demande de faire des recherches sur les ordinateurs du CDI. Bien entendu, mes camarades et moi n'obéissons pas et une idée de génie me traverse l'esprit : et si on googlait les noms de nos profs ? C'est trop lolilol !

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On se met à l'ouvrage et on tombe presque instantanément sur le site perso de notre prof de physique. Pour la petite anecdote, nous détestions déjà ce prof. Aucune autorité, un peu nazebrok sur les bords, l'anti-prof par excellence. Le fait que ses propres collègues le détestent et le fassent savoir haut et fort n'arrangeait rien.

Surexcités par cette découverte, on se dit que ça serait trop lolant de lui envoyer un mail anonyme. Et comme il exposait ses meubles faits maison sur son site, on a décidé de se faire passer pour une Internaute intéressée par ses créations. Ni une ni deux, on crée un faux compte Hotmail à partir duquel on lui envoie un message élogieux.

Le prof, que j'appellerai X, mord immédiatement à l'hameçon et nous recevons une réponse où transpirent toute sa suffisance et son égocentrisme. Et comme on est des adolescents un peu cons, on ne se contente pas de ce coup d'éclat. Non. On fait durer le plaisir ! On lui propose d'installer MSN Messenger pour « dialoguer plus facilement ».

Étant donné que notre personnage porte un nom à consonance slave un peu exotique (Élodie Krakovic) et que X est un célibataire endurci, il accepte bien volontiers notre proposition et nous met dans ses contacts MSN. Et c'est à ce moment-là que la machine se met en route.

Je me mets aux commandes d'Élodie Krakovic. Ma première conversation virtuelle avec X me donne des sueurs froides : je suis en train de discuter avec mon prof de physique alors que ce dernier ne se doute de rien ! Envieux, mes camarades de classe réclament leur part du gâteau. C'est ainsi que, toujours via MSN, je présente à X la meilleure amie, la sœur et le frère de mon personnage virtuel. Bien entendu, aucun d'eux n'existe réellement et il s'agit en réalité de mes camarades de classe qui ont, à leur tour, créé de fausses adresses Hotmail. D'autres faux personnages viennent se greffer et au final nous sommes une dizaine de lycéens à discuter avec X qui, toujours, ne se doute de rien.

Les ficelles sont pourtant grossières : la fille qui se fait passer pour la meilleure amie d'Élodie Krakovic envoie à X une photo de Laura Pausini en prétendant qu'il s'agit de son portrait. X y croit pourtant à fond et continue, chaque soir, de discuter avec ses élèves en pensant qu'il s'agit de parfaits inconnus.

Élodie Krakovic est belle : blonde, courbes vertigineuses, regard langoureux. Du moins, c'est ce que laisse penser la photo que je lui ai envoyée (qui, en fait, représentait la belle-sœur d'un de mes camarades de classe). Elle traîne, en plus, un passé digne d'une Cosette : parents décédés dans un accident de voiture deux ans auparavant, fausses couches à répétition, relations amoureuses compliquées et grosse dépression. X, qui n'est pas un si mauvais bougre derrière ses apparences pourtant peu flatteuses, tombe peu à peu sous le charme d'Élodie. L'arroseuse arrosée ! Mon prof se met à « me » faire des propositions indécentes qui commencent franchement à me glacer le sang. Je lui fais donc comprendre qu'il ne se passera jamais rien entre lui et « moi ». L'excitation du moment s'essouffle peu à peu et, au bout du compte, on finit par cesser complètement nos échanges virtuels.

Mais que se passe-t-il in real life pendant tout ce temps ? Un tas de choses. Les révélations que nous fait X dans l'alcôve MSNienne font le tour de notre classe et il est difficile de prendre notre prof au sérieux. L'atmosphère est de plus en plus tendue en cours et un jour, excédé mais ignorant encore nos méfaits virtuels, X quitte brusquement notre salle de classe. Il a été poussé à bout, il ne reviendra plus jamais nous faire cours. Notre prof principale s'en réjouit (apparemment, X était un être humain insupportable même en dehors des salles de classe) et la vie reprend son cours.

Ah oui ?

Non, pas tout à fait. Car idiots que nous sommes, mes camarades et moi-même nous vantons de notre canular sur un Skyblog (c'était top moumoute, à l'époque). Dans notre connerie abyssale, nous n'avons cependant pas oublié ce que nous risquons, c'est pourquoi nous avons pris soin de ne jamais divulguer le nom de notre professeur sur notre blog, ni de diffuser aucune photo de lui (et pourtant, il nous en avait envoyé pléthore). Le site reste en ligne, reçoit quelques visiteurs amusés ou franchement choqués par notre comportement.

Et puis...

Un jour, l'année suivante, je reçois un mail sur ma véritable adresse. C'était X. Il a découvert le blog, compris le canular et souhaite porter plainte. Réunion au sommet avec les divers protagonistes de l'affaire. L'heure est grave, on essaie de conserver notre sang-froid. On décide de lui écrire une réponse bien léchée (signée de la main de votre humble serviteur). Il n'a jamais répondu. C'était il y a sept ans.

Aujourd'hui ? J'ai honte. Internet est un outil incroyablement puissant qui peut nous amener à faire de grosses, très grosses bêtises. Surtout quand on a quinze ans. Je suis écœurée par mon comportement quand j'imagine toutes les conséquences que cette « blague » aurait pu avoir. Ce que je pensais être un canular potache il y a sept ans se révèle être une gigantesque machination déployée contre un professeur qui, malgré l'égocentrisme dont il faisait preuve, n'avait absolument rien demandé. J'ai aussi conscience d'avoir eu beaucoup de chance : mes amis et moi avons eu la présence d'esprit de ne pas nommer X sur notre blog et, surtout, X n'est jamais allé au bout de ses menaces.

Alors un conseil, chers lecteurs : ne jouez jamais avec le feu. Internet doit rester un outil, et non une arme destinée à nuire aux autres ! Je l'aurai appris à mes dépens.

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Blogueuse fofolle passant son temps à rédiger des articles futiles.

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