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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 18:26

Inutile de s’étendre sur la question de mon absence prolongée. Oui, j’ai été muette pendant un très long laps de temps et, oui, je m’en mords les doigts parce que c’est, comment dire, INACCEPTABLE ! Heureusement, l’été est une muse : il m’a envoyé de nouvelles idées d’articles ainsi que le courage nécessaire pour les rédiger, les mettre en forme et les publier. En voilà une nouvelle qu’elle est bonne ! Permettez-moi donc de vous présenter les portraits des 5 plus gros cons que vous avez sûrement déjà croisés lors de vos vacances à la plage.

 

                5. Le planteur fou de parasols


                Parce que le communisme est une doctrine quasi disparue de nos contrées occidentales, l’homme moderne s’évertue à défendre avec la hargne qui le caractérise la moindre parcelle de propriété privée (réelle ou non).

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Cool fantasy, bro.

                Sauf que vous bullez, tranquillement, sur votre serviette, sous votre petit parasol quand SOUDAIN ! un homme armé de trois ou quatre parasols tels des extensions de son micro-pénis arrive et plante ses tiges de fer à la manière d’un bûcheron canadien. À deux centimètres de vous. En prenant le soin d’étaler son campement le plus possible afin d’y loger ses résidus de fausses couches. Et en dépliant ses serviettes, non pas à l’ombre des quatre parasols, mais au soleil parce que, bordel, on est à la plage pour bronzer oui ou merde ?

                Conclusion : la notion de propriété privée est si bien ancrée dans nos cerveaux de pauvres êtres humains qu’elle en devient un concept vital : grapiller, encore et toujours, l’espace disponible pour en faire profiter ses chiards qui, eux-mêmes, reproduiront ce comportement lourdingue une fois leur propre smala fondée. C’est sans espoir, je vous dis !

 


                4. La décontractée de la touffe


                Parce qu’il n’y a pas de honte à exposer le corps humain, que c’est la nature, qu’on est tous faits dans le même bois, que l’œuvre de Dieu est exceptionnelle, que notre anatomie est le fruit d’une longue réflexion darwinienne sur la meilleure manière de maximiser nos chances de survie…

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Cool tan, bro.

                Sauf que des enfants jouent gaiement et construisent un château de sable. Non loin, un duo de quinquagénaires que les affres de la vie n’ont pas épargnées s’installent sur leur transat, façon étoile de mer(de). Et comme c’est trop la honte lolilol d’avoir des traces de bronzage (c’est vrai qu’elles ne seraient guère assorties à la décoloration jaune subie par le tas de paille qui leur sert de cheveux, ni avec le string panthère qui leur moule les escalopes et les tiges de persil), ces deux femmes ôtent leur soutien-gorge sous les yeux effarés de leurs voisins de plage. Et disons que trente ans de bronzage topless ont transformé en croûte de cuir ce qui avait été autrefois un épiderme en bonne santé.

                Conclusion : pourquoi nous infliger une telle vision d’horreur ? Pourquoi aurions-nous envie d’être les témoins privilégiés d’un corps en train de mourir d’un cancer de la peau sur une plage family-friendly ? Les vieux, il faudrait les tuer à la naissance.


 

                3. Le gourmet


                Parce que les vacances sont un moment de détente privilégié avec toute la famille, et que rien n’a jamais égalé, jusqu’à preuve du contraire, les joies d’un repas en compagnie des êtres que l’on aime le plus au monde…

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Good job, bro.

                Sauf que la bouffe de plage n’est pas réputée pour sa délicatesse, et qu’une odeur de graillon a vite fait de planer au-dessus des parasols. Et qui dit produits dégueu, dit emballages dégueu. Et qui dit gros con sur la plage, dit crado inside. Vous l’aurez compris : le gourmet des plages est souvent l’heureux détenteur d’une double personnalité maléfique répondant au doux nom de « gros porc ». Et, dans 100% des cas observés, le gros porc n’aura aucun scrupule à laisser ses déchets sur la plage après son départ. Malgré la présence de poubelles à cent mètres. Mais vous avez déjà essayé de marcher cent mètres en tongs dans le sable, vous ? C’est trop la galère, sa mère.

          Conclusion : l’odeur de graillon, passe encore. Mais que des atrophiés du slip viennent dégueulasser les plages en laissant derrière eux les vestiges de leur pique-nique sponsorisé par I CHOLESTEROL est tout bonnement honteux. Quand on parle de laisser une trace de notre passage sur Terre, chers porcs, on ne parle pas de se délester de quelques grammes de plastique et d’aluminium sur les plages.

 


                2. Le mélomane


                Parce que la musique adoucit les mœurs, que c’est une forme d’art supérieure à toutes les autres malgré son caractère étonnamment accessible de par l’instantanéité de son assimilation et de…

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Shitty music, bro.

                Sauf que la plage est un endroit déjà bien bruyant en soi. Les vagues, le vent, les mouettes, les conversations sous les parasols, les vendeurs de beignets et chouchous, les vacanciers sur la promenade, la paillotte du bord de mer… Et que les goûts musicaux n’ont rien d’universel, sinon ça se saurait. Et que la perspective de passer deux heures de relaxation musicale en compagnie de David Guetta sorti tout droit d’un mini haut-parleur au dos d’un téléphone portable obsolète n’a que peu d’adeptes. Voire aucun. À moins d’avoir le QI d’une moule et une capacité de divertissement inférieure à celle d’un poisson rouge qui frétille hors de son bocal.

                Conclusion : mort à tous ceux qui écoutent de la musique depuis un téléphone portable ou tout autre appareil électronique. Prison à vie pour tous ceux qui chantent sur la plage, seuls ou accompagnés de leurs backing vocals. Torture pour tous ceux qui grattent trois accords miteux sur leur guitare au beau milieu d’une plage qui n’a jamais demandé à écouter leur minable musique de hippie (bonus point si le hippie en question joue Wonderwall de Oasis. Double bonus point s’il essaie de chanter en même temps malgré l’évidente réticence de ses cordes vocales.)


 

                1. La diva


                Parce que la plage a été spécialement conçue pour elle, et que l’été est une saison inventée pour sublimer son hâle naturel. Parce que sa coiffure est serious business, même avec un vent de 110 km/h et qu’il est inconcevable de se baigner sans boucles d’oreille et que…

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Nice hat, bitch.

                Sauf que rares sont les nanas pouvant prétendre à ce statut de diva et que, oh mon Dieu, celles qui aimeraient bien en être ont le physique de Golum un dimanche matin après une gueule de bois et une overdose de coke. Non, la plage n’est pas cet endroit fantasmé où bain de soleil rime avec sérénité et où bain de mer rime avec tranquillité. Eh oui, d’autres gens ont droit à leur part du gâteau eux aussi, et il est inconcevable d’exiger son petit confort sans faire soi-même des sacrifices pour le bien de tous. Alors remballe tes lunettes-mouche, poulette, et trouve-toi un maillot de bain dans lequel tu seras moins boudinée.

                Conclusion : je suis une diva des plages. Fuck my life.

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 18:17

Oui, je sais, j’ai manqué à toutes mes obligations, et mon comeback s’est soldé par un échec cuisant. Mais je vous jure (madame, je vous jure !) que je vais me rattraper. Promis. Enfin, je crois…

Récemment, au cours d’une discussion avec une certaine personne, j’ai été frappée de plein fouet par l’horreur qui se cache derrière certains jeux de société. Car, non, les jeux de société ne sont pas d’innocents plateaux sur lesquels les joueurs déversent leur rage et leurs instincts les plus bas. En fait, ils dissimulent des éléments bien plus horribles que ce que l’on pense… La preuve en images !

 

3. Piqu'Puces

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Ha ha, trop chou ! On doit attraper des puces qui bougent pour de vrai avec une sorte de pince à épiler ! Doigté et patience sont de mise !

Sauf que…

Regardez donc ces puces multicolores. Où sont-elles en train de gambader ? Dans. Un. Lit. Regardez encore mieux. Le propriétaire du lit a l’air affolé. Visiblement, ces puces sont en train de lui mener un train d’enfer, voire de le dévorer tout cru. Et vous, vous devenez un employé de la désinfection appelé par un client crado de chez crado qui n’a pas changé ses draps depuis treize ans. Le principe de ce jeu est absolument ignoble. Et, pourtant, on y joue depuis notre plus tendre enfance. Serait-ce une manière détournée qu’ont les parents de nous enseigner l’hygiène sans en avoir l’air ? Ils nous mettent devant le fait accompli, nous effraient inconsciemment en nous montrant des images terrifiantes et en nous rendant acteurs de cette tragédie.

Bravo, c’est très ingénieux.

 

2. Cluedo

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Génial, un jeu où l’on démasque un assassin ! Super les suspects ! Et astucieux, ce système de cartes.

Sauf que…

Imaginez un peu. Un espace-temps qui se réinitialise toutes les demi-heures, des gens forcés de revivre les mêmes atrocités plusieurs fois par jour, et un pauvre docteur qui se fait assassiner de manières différentes à chaque partie. Un climat de suspicion constante, un manoir rempli d’armes dangereuses et des suspects qui vivent dans la terreur. Ce n’est pas une vie, ça, c’est de la torture ! Et on appelle ça un jeu ? Pensez un peu à la pression que subissent ces pauvres personnages, pas étonnant qu’ils finissent par s’entretuer. En gros, les joueurs entretiennent la détresse psychologique des suspects afin de les pousser au crime pour leur propre amusement. C’est du sadisme caractérisé. Et nous sommes TOUS complices !

 

1. Docteur Maboul

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Trop cool ! Un jeu pour enfant dans lequel on se met dans la peau d’un docteur chargé d’opérer son patient !

Sauf que…

Attendez un instant ! Reconsidérons le principe du jeu. Le docteur que nous sommes doit éviter les parois de la chair de son patient sinon celui-ci se met à hurler. Mais, jusqu’à preuve du contraire, le patient n’est pas censé avoir les yeux ouverts durant l’intervention. Et encore moins hurler. ET ENCORE MOINS ÊTRE éveillé pendant l’opération ! Ce qui signifie que nous devenons la main de Satan : nous opérons notre malade sans anesthésie, ni locale, ni générale. Le joueur de Docteur Maboul devient complice d’une terrible machination et l’instigateur d’une véritable torture à cœur ouvert !!!

Bonus de la traduction française : alors que le jeu anglophone se contente de s’intituler sobrement « Operation », son équivalent français s’appelle, well, Docteur Maboul. Ce qui rajoute une dimension nouvelle à toute l’horreur ambiante. Car on incarne un médecin incompétent. Pire, on se glisse dans la peau d’un chirurgien atteint de démence, potentiellement dangereux pour ses patients et pleinement conscient de tout cela puisqu’il se fait appeler « Maboul ». Ce jeu est l’instrument du Diable !

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 16:14

Salut les p'tits monstres ! Non, ne vous réjouissez pas trop vite, je n'ai pas encore eu le temps de vous préparer un vrai article, un vrai de vrai, avec des phrases, des photos, des blagues, du contenu.

Mais pourquoi ai-je été aussi méchante ? Pourquoi vous ai-je abandonnés ? Disons qu'une occasion professionnelle de OUF s'est présentée à moi, et que je l'ai saisie.

 

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Ou, plutôt, j'ai décroché un stage sous-payé pour valider la fin de mes études.

 

Toujours est-il que je suis de retour, et pour de bon, cette fois-ci ! Ca tombe bien, j'ai plein d'idées d'articles pour vous divertir, chers lecteurs de mon coeur. Alors à très bientôt...

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 15:09

Doctissimo, pour ceux qui ne connaîtraient pas (mais avouez, hein, vous aussi vous avez déjà posté un sujet là-bas !), est le repaire médical du Net. Ces forums sont un temple édifié à l'hypocondrie : seul un message posté sur Doctissimo peut faire muter une mycose des pieds en une tumeur du cerveau. Pire, si vous vous attardez sur les nombreux topics qui y pullulent, vous aurez l'impression de couver toutes les maladies de l'univers et d'être sur le point de mourir toutes les 10 secondes.

Cela dit, certains topics sont tout bonnement ahurissants. Parce qu'ils s'interrogent sur des sujets auxquels nous n'aurions jamais pensé. Ou parce que certaines personnes ont des problèmes qui dépassent l'entendement. Ou parce que certains feraient n'importe quoi pour qu'on leur accorde un peu d'attention.

J'ai donc compilé pour vous 10 topics ahurissants trouvés sur Doctissimo. C'est cruel de se moquer de ces pauvres personnes (en admettant que ce ne sont pas des fakes). Mais le but de ces forums n'est-il pas de se rassurer les uns les autres ? Ces 10 topics vont, à coup sûr, vous redonner confiance en vous...

 

Sujet : Mon nez n'est pas centré. HELP HELP

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The nose knows.

 

Sujet : Mouille excessive

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Qui s'y frotte s'y mouille.

 

Sujet : Possession d'une personne :/

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Amityville revisité.

 

Sujet : gérontophile !

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La maîtresse a eu 60 ans pendant toute la durée du mariage, apparemment. Le choix des mots est pas mal aussi : "gérontophile" plutôt que "amateur de cougars", ça fait moins sexy tout de suite.

 

Sujet : fantasme : voir un homme ejaculer sur les photo de ma copine

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Deux L à plaisir, pour mieux s'envoler vers le 7e ciel ?

 

Sujet : Mon copain boit mon sang...

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Bella Swan ? C'est toi ?...

 

Sujet : pied carole rousseau

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Incroyable mais vrai, ce topic n'a reçu aucune réponse.

 

Sujet : Ma verge sent le gruyère

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Une saucisse en gratin avec sa sauce béchamel, on en rêvait, Doctissimo l'a fait.

 

Sujet : Je veux être cloné

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George Cloné, tombeur de ces dames.

 

/!\ ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR, truc de ouf malade /!\

Sujet : Je me dégoute mais...

doc caca

Ai-je réellement besoin de commenter ce sujet ?...

Bon appétit bien sûr !

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 09:00

Honte à moi...

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Je ne me suis mise que très récemment à Twitter. Et pour être tout à fait honnête, ce n'est pas ma tasse de thé. À part quelques tweets par-ci par-là, je n'ai rien de spécial à raconter. Cela dit, je dois remercier ce site de m'avoir fait découvrir 4 trucs qu'apparemment tout le monde connaissait sauf moi. C'est en observant les TT (Trending Topics dans la langue de Shakespeare) et les messages que s'échangeaient les tweetonautes que j'ai fait des découvertes incroyables. Cette liste va donc vous présenter 4 sujets dont j'ai appris l'existence via Twitter.

 

4. Le PGCD

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Si t'as jamais fait de PGCD, alors t'as foiré ta vie

Mon brevet des collèges à moi, il remonte à 2003 (surlignez le rectangle noir si vous n'avez pas peur d'avoir affaire à une date préhistorique). Autant dire que je ne suis plus du tout à la page. Et si je vous dis que j'ai passé un bac L et que j'ai usé mes fonds de culotte sur les bancs d'une fac d'anglais pendant cinq longues années, vous comprendrez rapidement que les maths et moi ne faisons pas bon ménage. C'est dans ce contexte géo-politique incertain que m'est apparu il y a quelques jours cet étrange acronyme. Honte suprême : il était twitté par des élèves de 3e. Du haut de mes 22 ans et demi (surlignez le carré noir si vous en avez le courage), je n'avais, à ma connaissance, jamais entendu parler de ce machin. Ou alors mon cerveau avait passé un coup de balayette dans mes souvenirs de collège pour laisser place à toutes ces choses très intelligentes que j'ai apprises à la fac (comment dire fuck you de 12 manières différentes, comment sécher plus de trois fois sans se faire prendre, etc.) En gros : le Plus Grand Commun Diviseur était un mystère que Twitter a, Dieu merci, élucidé pour moi.

 

3. Nicki Minaj

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Certains tueraient pour un Minaj à trois...

#ripnickiminaj. C'est ce que j'ai aperçu il y a quelques jours dans les TT et je n'avais aucune idée de qui il s'agissait. En cliquant pour en savoir un peu plus, j'ai été surprise de constater deux tendances. La première : certaines personnes étaient outrées que cette Nicki Minaj annonce sa fausse mort sur Twitter juste pour faire le buzz. La deuxième: certains mecs étaient dégoûtés que Nicki Minaj soit morte, parce que, ouais, elle avait un super cul. Hum. Bon, après quelques recherches sur Google Images et sur Youtube, j'en suis arrivée à trois conclusions. 1 Nicki Minaj n'est pas morte. 2 C'est une Lady GaGa d'ébène au talent très relatif. 3 Elle a effectivement un sacré postérieur.

 

2. Tania Bruna-Rosso

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Vous avez déjà entendu parler des Black Eyed Peas ? C'est LE groupe du moment !

Quoi ??? Lady Diamond ne connaît pas Tania Bruna-Rosso ? Non mais où va le monde ! En fait si, je la connaissais déjà avant Twitter. Et j'avais déjà vu ses chroniques ennuyeuses et répétitives sur Canal. Sauf que je ne connaissais pas son nom. Obnubilée que j'étais par son charme naturel et la qualité de ses interventions, je n'avais jamais eu l'occasion de me concentrer sur son patronyme. Pardonnez-moi, musiciens de talent, dignes héritiers des Clash et de Radiohead qui faites tous le buzz du moment tellement que c'est que du bonheur sur votre MySpace et votre compte Youtube sur la toile de l'Internet, je n'avais aucune idée du nom qui se cachait derrière ces platitudes de fond de chiotte.

 

1. Kev Adams

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Photogénique ? Bof. Photo géniale ? Non plus.

Oh alors lui... J'ai vu qu'il était en TT le soir où Anne Roumanoff a commis la pire émission de prime time de tous les temps que je me suis empressée de ne pas regarder plus de 5 minutes d'affilée. Et toutes les pisseuses made in Twitter refaisaient le monde à coups de « Kev Adams c mon prinse sharman », « kev adams è lpair de mé enfan » ou encore « Kev Adams est le comik le plus drôle 2pui Gad Elmaleh », bref un vrai tissu de conneries. Et je ne connaissais pas ce mec. JAMAIS entendu parler de lui, le néant absolu. Et après quelques recherches basiques, j'ai appris qu'il s'agissait du Justin Bieber de l'humour français (étiquette dure à porter, l'air de rien) soit-disant beau gosse (je ne vois rien de tel mais, rappelez vous, j'ai déjà 22 ans et demi) et à la personnalité lisse comme une sodo-vaseline. Pire : il va jouer dans une série sur M6 intelligemment baptisée SODA (bah ouais, ça fait ADOS en verlan, tu peux pas test). Bref, mon détecteur de niaiseries a implosé sous le choc de la rencontre (rien que son prénom fait rêver) aussi ai-je tout naturellement décidé de le bannir de ma programmation télé. Chapeau l'artiste !

 

Et vous, quels sont les sujets que vous avez été les derniers à connaître ? Ne soyez pas timide, vous pouvez étaler votre honte dans les commentaires. Promis je ne vous jugerai pas !

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 09:00

S'il y a bien une chose qui a toujours fasciné l'Homme, c'est le Rêve et toute sa symbolique. Qu'est-ce que le rêve ? L'expression de l'inconscient ou une vision déformée de la réalité ? Le rêve nous permet-il d'interpréter notre existence voire de prédire l'avenir ? C'est ce que semble penser l'auteur resté parfaitement anonyme du livre intitulé Interprétez vos rêves, paru aux éditions France Loisirs. Mea Culpa, c'est mal de tirer sur l'ambulance. Cela dit certaines descriptions de rêves et certaines interprétations sont si hilarantes que je n'ai pas pu m'empêcher d'en compiler quelques unes. On ne nous donne aucune explication quant à la manière dont ont été déduites ces interprétations. Je suppose qu'on est censés y croire sans se poser de questions. Mais moi je m'en pose, des questions !

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Au clair de ma lune, j'ai pété dans l'eau...

 

1. Vous rêvez d'anchois : vous aurez votre lot de souffrances

Clair. Je vois pas comment on pourrait tirer une interprétation positive d'un rêve mettant en scène une garniture de pizza. Même si ça me donne faim.

 

2. Vous mangez des brugnons : une femme hypocrite sera pour vous cause de désastre

Et si on mange des nectarines, est-ce que ça change quelque chose ? Et une pêche ? Non, il faut absolument que ça doit des brugnons ? Va pour les brugnons alors.

 

3. Vous regardez pousser des oignons : vos rivaux vont vous mener la vie dure

Quel rêve chiant ! Regarder pousser des oignons ! Oh, ai-je besoin de préciser ? Il s'agit de végétaux, pas d'oignons entre les doigts de pied. Sinon, ça serait nettement plus hardcore.

 

4. Vous achetez des lunettes chez un opticien : vous avez honte de votre âge et cherchez à le cacher

Voilà comment un rêve banal peut vous faire prendre conscience de la superficialité de votre existence. Afflelou lui-même n'y aurait pas songé.

 

5. Des proches souffrent d'un cor au pied : tout ne va pas être rose dans la famille

Tu. M'étonnes.

 

6. Vous achetez des rognons : le malheur plane

J'imagine le pauvre bougre qui descend dans la cuisine un matin en chantant « Ah chérie, cette nuit j'ai rêvé que j'étais au marché et que j'achetais des rognons » et qui se rend compte que sa femme et ses gosses sont tous morts dans la nuit à cause de son rêve à la con.

 

7. Vous avez les seins irrités : on vous arrachera une dent

Le rapport de cause à effet est surprenant.

 

8. Vous faites de la sauce tartare : vous avez tendance à être malicieux

« Tiens, mec, y'a deux soirs j'ai rêvé que je faisais de la sauce tartare et le lendemain je me suis dit 'je passe à côté de ma vie, faut que je fasse carrière dans l'humour' », extrait des mémoires de Jonathan Lambert.

 

9. Un pot de chambre : votre avenir sera souriant et facile

Faire sa commission sur un pot de chambre n'a rien de facile et ne fait pas vraiment sourire. Juste mon opinion.

 

10. Vous mangez du saindoux : vous aimez vraiment trop l'argent

Je suppose qu'un rêve dans lequel on mange sa propre merde aurait la même interprétation.

 

11. On vous envoie un rappel pour des factures non payées : votre patron ne vous aime pas

Il y a des grandes chances pour que cette prédiction soit vraie, avec ou sans rêve.

 

12. Vous rêvez d'un inconnu : la famille sera couverte de gloire

Gloire style « la famille Dupuis vient de gagner à l'Euromillions » ou gloire genre « Drame familial : le père Dupuis tue sa femme et ses enfants avant de se donner la mort après avoir rêvé qu'il achetait des rognons » ?

 

13. On vous arrache une dent de sagesse : votre père va mourir

Je suis quasiment certaine que, mon père n'étant pas immortel, il finira bien par mourir un jour. Paye ton oracle.

 

14. Vous ne marquez aucun but dans une partie de foot : votre vie sera longue

Ça marche aussi IRL ? Parce que je connais une certaine équipe de France qui serait contente d'apprendre ça...

 

15. Vous avez mauvaise haleine : vous serez abandonné

Rien de nouveau sous le soleil, ça arrive tous les jours IRL.

 

16. Des enfants ont mauvaise haleine : mort d'un ami

Imaginez la puissance de l'effluve pour qu'une haleine imaginaire puisse dégommer l'un de vos amis...

 

17. Vous assistez à une représentation d'Hamlet : un rival vous prendra votre petite amie

« En vous traitant d'hommelette ? », extrait des mémoires de Jonathan Lambert.

 

18. Vous rêvez de militaires en uniforme kaki : un rival va vous enlever votre petite amie

Le sex-appeal de l'uniforme, y'a pas à dire...

 

19. Vous avez des poupées : vous avez un peu trop tendance à flirter

Ça dépend du type de poupées. Poupées Barbie, OK. Poupées en porcelaine, mouais. Poupées gonflables, wtf...

Mille euros que les rêves de DSK étaient peuplés de poupées.

 

20. Un passage souterrain : vous abusez de la confiance des autres

« Oh ça va hein ! C'est pas parce qu'on a emprunté le passage souterrain qu'on a fait exprès d'y rentrer... N'appelez pas ça un abus de confiance », extrait d'une interview de DSK.

 

 

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 09:00

L'arnaque. Ca n'arrive qu'aux autres, pas vrai ? Hein, pas vrai ? Eh bien non ! Mais heureusement, il y a un moyen très fiable d'éviter les arnaques les plus répandues. Il suffit de se tenir au courant. C'est pourquoi j'ai compilé pour vous 7 arnaques très en vogue par les temps qui courent...

 

7. Le coup de la perte

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Vous roulez tranquillement en voiture et quelqu'un toque à votre carreau. Vous baissez la vitre et vous vous trouvez face à un homme complètement désespéré qui a besoin de cash/de change. Il vous tend un billet/une bague/une montre mais, oh non !, il fait tomber l'objet en question dans l'habitacle de votre voiture. Scénario à choix multiple :

- l'homme passe le bras par la vitre, tripote vos affaires et en profite pour chiper un objet de valeur qui était bien en évidence dans votre voiture ;

- vous descendez de voiture et essayez de trouver l'objet sous votre siège. L'homme profite de votre position pour vous voler un truc/vous assommer et vous prendre votre voiture.

En réalité : l'homme n'a rien fait tomber ou alors a laissé glisser un objet sans aucune valeur. Cette technique d'arnaque est plutôt hard et peut aller très loin. N'ouvrez jamais à quelqu'un qui toque à votre vitre... sauf s'il s'agit d'un policier.

 

6. Le coup des aquarelles de banlieue

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Vous vous promenez tranquillement dans un quartier touristique et/ou commerçant et un garçon vous alpague « hey, t'as rien contre la banlieue ? » Comment s'en aller sans passer pour un facho ? Vous êtes obligé(e) de rester... Le garçon vous sort des cartes postales ornées d'aquarelles/de tags. Il les vend pour une association qui aide à l'insertion des jeunes de banlieue. Ça tombe mal, vous n'avez pas de liquide, mentez-vous. C'est pas grave, allons retirer de l'argent, répond-il...

En réalité : il existe bel et bien des associations de ce genre et elles font une chouette boulot. Mais elles n'envoient pas des jeunes vendre des cartes postales de pacotille dans la rue. Si vous en achetez, l'argent ira directement dans l'escarcelle de cette petite frappe. Alors si vous ne voulez pas nourrir un bandit, tournez les talons...

 

5. Le coup du bouquin

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Vous déambulez dans votre gare habituelle et un jeune homme avec des faux airs d'étudiant vous aborde. Il vous cale un livre entre les mains et vous pensez, à première vue, qu'il vous l'offre pour pas un rond. Puis le discours de l'étudiant change petit à petit : non en fait il bosse pour une association et vous demande une compensation financière en échange du livre. Histoire de ne pas passer pour un radin, vous lui filez quelques pièces... jusqu'à ce que l'étudiant vous fasse comprendre que ce n'est pas assez et qu'il accepte les billets...

En réalité : non, il ne s'agit pas d'un étudiant mais d'un petit escroc. Non, il n'y a aucune association qui se cache derrière ce type d'opération. En gros : dégagez de là, et vite !

 

4. Le coup de la commande

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Une camionnette (estampillée du logo d'un magasin connu, si possible) est garée sur le bas-côté et en sortent deux ou trois livreurs qui ont l'air bien embêtés. Ils vous abordent et vous expliquent leur problème. Un de leur client a annulé sa commande/a refusé sa livraison et ils doivent maintenant écouler la marchandise qui sera, de toute façon, perdue. Ils vous proposent un prix d'ami : tout doit disparaître ! Il s'agit souvent de matériel hi-fi (ordinateur portable, home-cinema) qui donne l'eau à la bouche. Si jamais vous hésitez encore à accepter cette offre incroyable, les deux livreurs vous montrent moult brochures et catalogues où apparaît le produit en question et où est inscrit son véritable prix, histoire de vous prouver à quelle superbe promotion vous avez droit.

En réalité : ai-je besoin de le préciser ? Ces livreurs n'ont rien à voir avec le magasin dont le nom est inscrit sur la camionnette et ils n'ont jamais eu affaire à un client mécontent. Ils essaient simplement de vous refourguer du matériel bas-de-gamme qui vaut encore moins que le prix qu'ils vous en demandent. Affront ultime : pour les remercier de vous avoir embobiné, ils vont vous demander de leur payer une petite bière...

 

3. Le coup de la bague

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Quelqu'un vous tapote l'épaule dans la rue. Un homme/une femme vous tend une bague et vous demande si elle vous appartient.

Deux scénarios possibles :

- bien évidemment, cette bague n'est pas à vous mais elle est plutôt sympa donc vous la chipez quand même. À ce moment-là, votre bienfaiteur vous demande une compensation pour avoir retrouvé votre bijou... Et vous devez casquer.

- vous vous la jouez franche et vous déclarez à votre bienfaiteur qu'elle n'est pas à vous. Il se la joue grand seigneur et vous donne la bague. Mais en échange, vous devez lui payer la moitié de la bague... Elle doit bien valoir 500€, non ? Vous devez lâcher 250€.

En réalité : cette bague n'est qu'un bijou en toc et votre arnaqueur ne l'a évidemment pas trouvée sur le trottoir. Elle dormait bien au chaud dans sa poche en attendant un pigeon...

 

2. Le coup du gage

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Pauvre bougre ! Il a l'air si ennuyé ! Il est sur le parking de votre supermarché préféré et vous aborde parce que vous avez l'air sympa. Sa carte de crédit ne fonctionne pas pour X raison et il n'a pas de liquide sur lui. Comble de la malchance, sa voiture vient de le lâcher, il n'a pas de quoi payer l'essence. Le pire, c'est qu'il a besoin de sa voiture pour aller voir sa femme à l'hôpital / sa fille à la clinique / son fils qui vient d'avoir un accident ou n'importe quelle autre raison farfelue. Il vous demande de payer à sa place et, en échange de sa bonne foi, vous offre sa montre de luxe.

En réalité : pas de surprise, sa montre est en toc. Et vous pouvez dire adieu votre argent ! Alors prenez vos jambes à votre cou...

 

1. Le coup de l'Italien

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Il conduit une voiture italienne et parle avec un accent à couper au couteau (il est même parfois difficile à comprendre). Bien sapé, bien coiffé, il a l'air très propre sur lui et pour cause : il travaille pour une grande marque de fringues genre Gucci, Versace ou autre. Il revient d'un séminaire sur Paris ou une autre grande ville et se trouve bien embarrassé. Il lui reste en effet plusieurs costumes/robes de luxe dont il n'a pas envie de s'encombrer pour son retour en Italie. Il va donc vous faire une petite ristourne, si ça vous intéresse...

En réalité : il est fort probable que cet homme ne soit même pas italien et qu'il simule un accent (d'où le côté forcé). Il ne tente bien évidemment pas de vous vendre des vêtements de luxe ; ce ne sont que des articles bas-de-gamme voire de la contrefaçon. Vous risquez gros si vous êtes pris en train de porter ce type de fringues. Alors fuyez !

 

Et vous, avez-vous déjà été arnaqué ? Quelle technique a-t-on utilisée pour vous faire tomber dans le panneau ?

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 09:00

On ne le sait que trop bien : rares sont nos compatriotes à avoir eu une carrière florissante sur le sol américain. A quelques rares exceptions près (Simone Signoret, Juliette Binoche, Marion Cotillard...), Hollywood boude nos stars françaises. Ce que vous ignorez certainement, en revanche, c'est que certaines de nos personnalités sont en réalité d'énormes stars du grand écran américain. Quoi, vous ne me croyez pas ? Petit tour d'horizon de nos stars tricolores ayant (secrètement) gagné leurs galons aux States.

 

 

3. Julien Lepers est Batman

Aucun doute : notre star gériatrique est en réalité Batman sous couverture ultra-secrète. Son regard bleu acier et son cheveu frisou auront cependant eu raison de sa discrétion. Pas facile de maintenir son identité secrète quand on est si facilement reconnaissable.

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Mais non !...  Vous n'êtes pas dupes. Julien Lepers n'a rien d'un superhéros. Batman n'est autre que Michael Keaton dont la ressemblance avec notre Juju national est plus que frappante...

 

 

2. Carla Bruni est Carrie White

Carla Bruni ne se contente pas d'être une méga-star des podiums. Elle a également des pouvoirs de télékinésie. Impossible d'ignorer l'évolution alienesque du visage de l'Italienne devenue first lady de France ; si ça ne cache pas une conspiration des forces du Mal, je ne vois pas ce que ça peut être...

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Bien sûr que je vous mène en bateau ! C'est Sissy Spacek qui joue le rôle de Carrie White dans Carrie au bal du Diable, le film de Brian de Palma. Espérons que la ressemblance entre Carla et Sissy ne se limite qu'au physique...

 

1. François Fillon est le mari de Rosemary

Vous ne le saviez peut-être pas, mais François Fillon a drogué sa femme avant qu'elle ne tombe enceinte. Et elle a enfanté... le Diable en personne ! Pas très correct de la part d'un premier ministre...

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Attendez une minute ! Ce n'est pas François Fillon qui joue dans Rosemary's Baby, ce n'est que John Cassevetes. Je ne peux cependant pas m'empêcher de relever une certaine ressemblance au niveau de la coiffure et des... sourcils !

 

Et vous, avez-vous déjà noté des similarités entre des vedettes « bien de chez nous » et des stars hollywoodiennes ?

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 09:00

Lady Diamond n'est qu'un homme de paille. Derrière ce blog rose se cache une psychopathe sadique à souhait qui aime rappeler à ses lecteurs à quel point ils sont VIEUX.

 

3. R2D2 n'est pas un vrai robot.

Bon, d'accord, vous vous en doutiez certainement. Construire un robot doué de « parole » (tout est relatif) et à l'âme quasi humaine est chose impossible. Mais alors, R2D2 est sans doute un petit véhicule commandé à distance, n'est-ce pas ?

N'est-ce pas ?

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Eh bien non. Il y a un homme dans cette boîte de conserve. Un homme. Enfermé dans ce mini-robot, au beau milieu du désert, sous un soleil de plomb. Des conditions de travail idylliques, pas vrai ?

Et ce n'est pas comme si Kenny Baker, l'acteur en question, pouvait se consoler en se disant que son visage allait être connu du monde entier car, hum !, on ne le voit jamais, son visage...

 

 

2. Caroline Quine n'existe pas.

Lectrices des aventures d'Alice Roy, bonjour ! Je vais démonter vos illusions de petites filles.

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Vous le saviez sans doute. Alice ne s'appelle même pas Alice dans la version originale. Son vrai nom ? Nancy Drew. Et Marion Webb, son amie garçon manqué, ne s'appelle pas Marion Webb mais George Fayne. Et Bess Taylor, la petite boulotte, s'appelle en réalité Bess Marvin.

Et peut-être aviez-vous, aussi, remarqué la construction des romans de la série. Non ? Mais si voyons : deux mystères qu'apparemment tout opposent font leur apparition au début du livre et puis BAM ! à la fin on se rend compte qu'ils ne font qu'un.

Mais là où le bât blesse pour de bon, c'est quand on apprend que Caroline Quine, l'auteur de la série, n'existe même pas.

Petite, je lisais les Alice de ma maman. Et quand je voyais la liste d'ouvrages déjà parus, j'étais impressionnée. Je me disais que Caroline Quine devait travailler vraiment très dur pour publier autant de bouquins ! Et quand je remarquais que de nouveaux titres apparaissaient dans les rayons des librairies, je me disais que Caroline Quine devait non seulement travailler comme une dingue mais aussi être vieille. Très très vieille.

Mais sous le pseudonyme Carolyn Keene (son « vrai » nom en anglais) se cache toute une équipe de nègres payés une misère et ne pouvant réclamer aucun droit sur les histoires qu'ils écrivaient.

Oui, vous avez bien lu. Votre héroïne d'enfance n'est qu'un produit manufacturé.

Tout le plaisir est pour moi.

 

1. Macaulay Culkin a trente ans.

J'étais jalouse de Kevin McCallister. Tout seul chez lui pendant les vacances de Noël, le rêve ! Et j'étais doublement jalouse parce qu'il jouait dans le clip de Black or White. Et j'étais jalouse parce qu'il vivait l'American Dream du début des 90's et que j'imaginais qu'il vivait perpétuellement dans un film (ce qui est, en réalité, assez flippant quand on y réfléchit).

Puis je l'ai oublié et l'ai redécouvert quand les tabloïds nous ont raconté sa descente aux enfers. Pas de bol !

Mais le jour où Macaulay Culkin m'a fichu un véritable coup de vieux, c'est quand il a fêté ses trente ans. 30. Ans. Le petit garçon blondinet, avec sa tête de fripouille et son sourire de chérubin, a aujourd'hui trente ans.

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OMG I'm so fucking ooooold!!!

Et moi aussi, je vieillis.

 

 

Et vous ? Est-ce qu'il y a un événement en particulier qui vous a fait vous rendre compte de votre grand âge ?...

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 07:00

Parfois, je me dispute avec ma mère. Et ça peut aller très loin : crises de larmes, paroles qu'on ne pense pas vraiment mais qu'on prononce quand même, remise en question de plein plein plein de choses. Et il y a d'autres fois où je prends un peu de recul et où je me dis « j'ai quand même de la chance ».

Alors non, par bonheur ma mère ne ressemble pas à ces trois horribles femmes que je suis sur le point de vous présenter. Ceci est un hommage à toutes les mères du monde : on vous aime, parce que vous n'avez rien à voir avec ces trois affreuses mégères.

 

3. Anna Månsdotter

Cette dame, née en 1841, sera la dernière femme suédoise à connaître la peine capitale. Triste anecdote. Mais quel est donc son fait d'arme ?

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Une maman qui vous veut du bien (sauf si vous épousez son fils)

Elle est, durant treize années, l'épouse d'un certain Nils Nilsson dont elle a trois enfants. Seuls l'un d'eux atteint l'âge adulte, le petit Per. A la mort de Nilsson, Anna arrange le mariage de son fils avec une femme dénommée Hanna Johansdotter (notez la similarité entre leurs deux prénoms). La rumeur dit qu'elle aurait préparé ce mariage dans le but de cacher les relations incestueuses qu'elle entretenait avec son fils... Brrrr !

Toujours est-il que le mariage entre Per et Hanna ne se passe pas très bien. Et pour cause : la belle-mère met son nez dans les affaires conjugales de son fils et sa bru n'apprécie pas. Et c'est là qu'Anna entre dans la légende.

On dit qu'Hanna, la femme de Per, aurait découvert les étranges relations qui unissaient son mari et sa belle-mère et qu'elle était sur le point d'aller tout répéter dans le voisinage. Afin d'éviter ce « désagrément », Anna, aidée de son fils, décide purement et simplement d'éliminer sa belle-fille. La pauvre Hanna est alors battue à l'aide d'un morceau de bois et étranglée (histoire qu'on soit sûre qu'elle n'aille vraiment rien répéter).

Bien entendu, on décide de maquiller le meurtre en accident, alors on fait tomber son cadavre du haut de l'escalier. Mais les autorités ne sont pas dupes et arrêtent Anna et son fils. Tous deux avouent le meurtre et sont condamnés à mort. Seule Anna est exécutée (décapitée, bon appétit). Per, lui, voit sa peine commuée en prison à vie mais est finalement libéré en 1913 avant de mourir en 1918 de la tuberculose.

 

2. Augusta Gein

Une fanatique impose son code moral à ses garçonnets. Rien de positif ne peut découler d'une telle situation, n'est-ce pas ?

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Z'inquiétez pas, c'est juste la maman du film Psychose, pas un véritable skeletor

Décrite comme une femme dominatrice et autoritaire, Augusta Gein met au monde deux enfants, Henry et Eddie, nés en 1899 et en 1906. Elle leur apprend que les individus de sexe féminin sont immoraux et bien trop fripons. En gros, elle conseille à ses fistons de ne pas s'en approcher.

Et ce n'est pas son mari qui la contredira : elle l'a réduit au silence depuis des années et celui-ci n'a pas son mot à dire dans l'éducation des enfants. D'ailleurs, Augusta le considère comme un minable bon-à-rien et décide de prendre les choses en mains. C'est elle qui fera tourner la maison, sinon rien. Elle décide donc d'ouvrir un petit commerce tout en continuant de gérer l'éducation de ses fils. Elle travaille dur et économise beaucoup. Tant et si bien qu'elle finit par engranger assez d'argent pour faire déménager toute la famille dans un coin paumé du Wisconsin afin que ses enfants soient protégés du vilain monde extérieur. Un délire de persécution ? Non, non, c'est la vie quotidienne d'Augusta Gein.

La quarantaine dans laquelle elle confine ses fils fonctionne si bien que le petit Eddie commence à présenter de sérieuses difficultés à s'adapter à la vie sociale. Il est solitaire, rigole tout seul en classe mais maintient tout de même d'excellentes notes. Lorsqu'il parvient quand même à se faire quelques amis, sa mère le réprimande sévèrement car les amis, c'est le mal incarné.

D'ailleurs, Augusta commence à avoir de sérieux doutes à propos de ses fils. Elle est persuadée qu'ils finiront comme leur père et s'en donne à cœur joie niveau insultes. Afin de les préserver encore mieux du monde extérieur, elle leur interdit de quitter la ferme familiale dès leur adolescence.

Le résultat ? Eddie devient complètement accro à sa mère, au grand dam de son propre frère qui trouve cet attachement malsain (c'est peu de le dire). D'ailleurs Henry, le grand frère, meurt mystérieusement pendant un feu de fourrée. Son petit frère l'y aurait-il poussé parce qu'il ne supportait pas de le voir remettre en question l'éducation de leur mère ?... Parce qu'il faut dire que le pauvre Henry reposait sur une parcelle que le feu n'avait pas atteinte et qu'il avait de drôles de blessures à la tête...

Eddie demeure seul avec sa mère (son père est mort quelques années plus tôt déjà). Mais le répit n'est que de courte durée car la grande Augusta meurt en 1945. Le monde d'Eddie est bouleversé. C'est là que les ennuis sévères commencent. Eddie décide de changer de sexe (pour combler l'absence de sa mère?) et se met en quête d'une combinaison créée à partir de la chair de femmes qu'il déterre. Oui, oui, comme dans Le silence des agneaux, mais in real life. Il est soupçonné d'avoir eu des rapports sexuels avec les cadavres qu'il a été chercher au cimetière même s'il dément cette hypothèse. Toutefois, Eddie reconnaît le crime de deux femmes. Cela dit, la police a retrouvé tant de membres dépecés chez lui qu'on le soupçonne d'en avoir tué beaucoup plus.

C'est lui qui a inspiré le personnage de Norman Bates dans Psychose, le tueur fou de Massacre à la tronçonneuse et, bien entendu, Buffalo Bill dans Le silence des agneaux.

 

1. Elizabeth Duncan

Ou comment Mamie Nova s'est transformée en véritable furie.

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Fatale mise en pli

Qu'il est beau le fistounet de Mrs Duncan ! Frank est avocat et sa mère n'hésite pas à aller l'applaudir quand il gagne un procès. Mais quand il décide de s'installer seul, Mme Duncan le prend mal et avale une boîte de cachets.

Les plans d'indépendance de Frank sont donc reportés à plus tard. Mais comme il travaille, on engage une infirmière pour la convalescence de maman Duncan. Elle s'appelle Olga, elle a trente ans, elle est jolie et Frank tombe amoureux. La belle infirmière tombe enceinte et Frank décide donc de l'épouser (c'est qu'on est en 1958 ma p'tite dame, pas question d'enfanter sans avoir la bague au doigt !)

La lune de miel doit se dérouler dans un motel de Santa Barbara mais maman Duncan a du mal à se faire à l'idée que son fiston va batifoler avec sa femme. A 1h30 du matin, Elizabeth appelle son fils pour qu'il retourne immédiatement « à la maison ».

Et il en est ainsi tous les soirs pendant cinq mois : Frank doit retourner chez sa mère toutes les nuits. Parfois, Elizabeth appelle sa belle-fille à l'hôpital où elle travaille pour l'insulter et la menacer. Le jeune couple change d'appartement deux fois pour échapper à la terrible belle-doche. Et un jour d'août, désespérée, maman Duncan paye un ex-prisonnier pour qu'il se fasse passer pour son fils (et elle pour Olga) et qu'ils aillent faire une demande d'annulation du mariage. Tu parles d'un acte désespéré...

A la mi-novembre, des collègues s'inquiètent : ils n'ont plus de nouvelles d'Olga depuis quelques temps déjà... Frank n'a rien à dire à ce sujet. La police arrête Elizabeth Duncan pour la tentative frauduleuse d'annulation de mariage. Deux repris de justice se mettent à table : oui, ils ont été embauchés pour battre et étrangler Olga, alors enceinte de huit mois. On leur avait promis 6000 dollars mais n'en ont reçu qu'une centaine chacun... Pingre de commanditaire ! Ah oui, au fait, le meurtre a été commandité par Elizabeth Duncan, quelle surprise.

Quand on a annoncé la nouvelle de la mort de sa femme et de leur futur enfant, Frank n'a quasiment exprimé aucun regret. Par contre, il était accablé par la peine qui attendait sa mère. Elle a été condamnée à mort et décéda dans une chambre à gaz. Ses derniers mots ? « Je suis innoncente, où est mon fils ? »

Réponse : il tentait un ultime recours pour sortir du couloir de la mort la personne qui avait fait assassiner sa femme et son enfant.

 

 

Joyeuse fête des mères !

 

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Blogueuse fofolle passant son temps à rédiger des articles futiles.

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