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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 18:26

Inutile de s’étendre sur la question de mon absence prolongée. Oui, j’ai été muette pendant un très long laps de temps et, oui, je m’en mords les doigts parce que c’est, comment dire, INACCEPTABLE ! Heureusement, l’été est une muse : il m’a envoyé de nouvelles idées d’articles ainsi que le courage nécessaire pour les rédiger, les mettre en forme et les publier. En voilà une nouvelle qu’elle est bonne ! Permettez-moi donc de vous présenter les portraits des 5 plus gros cons que vous avez sûrement déjà croisés lors de vos vacances à la plage.

 

                5. Le planteur fou de parasols


                Parce que le communisme est une doctrine quasi disparue de nos contrées occidentales, l’homme moderne s’évertue à défendre avec la hargne qui le caractérise la moindre parcelle de propriété privée (réelle ou non).

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Cool fantasy, bro.

                Sauf que vous bullez, tranquillement, sur votre serviette, sous votre petit parasol quand SOUDAIN ! un homme armé de trois ou quatre parasols tels des extensions de son micro-pénis arrive et plante ses tiges de fer à la manière d’un bûcheron canadien. À deux centimètres de vous. En prenant le soin d’étaler son campement le plus possible afin d’y loger ses résidus de fausses couches. Et en dépliant ses serviettes, non pas à l’ombre des quatre parasols, mais au soleil parce que, bordel, on est à la plage pour bronzer oui ou merde ?

                Conclusion : la notion de propriété privée est si bien ancrée dans nos cerveaux de pauvres êtres humains qu’elle en devient un concept vital : grapiller, encore et toujours, l’espace disponible pour en faire profiter ses chiards qui, eux-mêmes, reproduiront ce comportement lourdingue une fois leur propre smala fondée. C’est sans espoir, je vous dis !

 


                4. La décontractée de la touffe


                Parce qu’il n’y a pas de honte à exposer le corps humain, que c’est la nature, qu’on est tous faits dans le même bois, que l’œuvre de Dieu est exceptionnelle, que notre anatomie est le fruit d’une longue réflexion darwinienne sur la meilleure manière de maximiser nos chances de survie…

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Cool tan, bro.

                Sauf que des enfants jouent gaiement et construisent un château de sable. Non loin, un duo de quinquagénaires que les affres de la vie n’ont pas épargnées s’installent sur leur transat, façon étoile de mer(de). Et comme c’est trop la honte lolilol d’avoir des traces de bronzage (c’est vrai qu’elles ne seraient guère assorties à la décoloration jaune subie par le tas de paille qui leur sert de cheveux, ni avec le string panthère qui leur moule les escalopes et les tiges de persil), ces deux femmes ôtent leur soutien-gorge sous les yeux effarés de leurs voisins de plage. Et disons que trente ans de bronzage topless ont transformé en croûte de cuir ce qui avait été autrefois un épiderme en bonne santé.

                Conclusion : pourquoi nous infliger une telle vision d’horreur ? Pourquoi aurions-nous envie d’être les témoins privilégiés d’un corps en train de mourir d’un cancer de la peau sur une plage family-friendly ? Les vieux, il faudrait les tuer à la naissance.


 

                3. Le gourmet


                Parce que les vacances sont un moment de détente privilégié avec toute la famille, et que rien n’a jamais égalé, jusqu’à preuve du contraire, les joies d’un repas en compagnie des êtres que l’on aime le plus au monde…

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Good job, bro.

                Sauf que la bouffe de plage n’est pas réputée pour sa délicatesse, et qu’une odeur de graillon a vite fait de planer au-dessus des parasols. Et qui dit produits dégueu, dit emballages dégueu. Et qui dit gros con sur la plage, dit crado inside. Vous l’aurez compris : le gourmet des plages est souvent l’heureux détenteur d’une double personnalité maléfique répondant au doux nom de « gros porc ». Et, dans 100% des cas observés, le gros porc n’aura aucun scrupule à laisser ses déchets sur la plage après son départ. Malgré la présence de poubelles à cent mètres. Mais vous avez déjà essayé de marcher cent mètres en tongs dans le sable, vous ? C’est trop la galère, sa mère.

          Conclusion : l’odeur de graillon, passe encore. Mais que des atrophiés du slip viennent dégueulasser les plages en laissant derrière eux les vestiges de leur pique-nique sponsorisé par I CHOLESTEROL est tout bonnement honteux. Quand on parle de laisser une trace de notre passage sur Terre, chers porcs, on ne parle pas de se délester de quelques grammes de plastique et d’aluminium sur les plages.

 


                2. Le mélomane


                Parce que la musique adoucit les mœurs, que c’est une forme d’art supérieure à toutes les autres malgré son caractère étonnamment accessible de par l’instantanéité de son assimilation et de…

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Shitty music, bro.

                Sauf que la plage est un endroit déjà bien bruyant en soi. Les vagues, le vent, les mouettes, les conversations sous les parasols, les vendeurs de beignets et chouchous, les vacanciers sur la promenade, la paillotte du bord de mer… Et que les goûts musicaux n’ont rien d’universel, sinon ça se saurait. Et que la perspective de passer deux heures de relaxation musicale en compagnie de David Guetta sorti tout droit d’un mini haut-parleur au dos d’un téléphone portable obsolète n’a que peu d’adeptes. Voire aucun. À moins d’avoir le QI d’une moule et une capacité de divertissement inférieure à celle d’un poisson rouge qui frétille hors de son bocal.

                Conclusion : mort à tous ceux qui écoutent de la musique depuis un téléphone portable ou tout autre appareil électronique. Prison à vie pour tous ceux qui chantent sur la plage, seuls ou accompagnés de leurs backing vocals. Torture pour tous ceux qui grattent trois accords miteux sur leur guitare au beau milieu d’une plage qui n’a jamais demandé à écouter leur minable musique de hippie (bonus point si le hippie en question joue Wonderwall de Oasis. Double bonus point s’il essaie de chanter en même temps malgré l’évidente réticence de ses cordes vocales.)


 

                1. La diva


                Parce que la plage a été spécialement conçue pour elle, et que l’été est une saison inventée pour sublimer son hâle naturel. Parce que sa coiffure est serious business, même avec un vent de 110 km/h et qu’il est inconcevable de se baigner sans boucles d’oreille et que…

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Nice hat, bitch.

                Sauf que rares sont les nanas pouvant prétendre à ce statut de diva et que, oh mon Dieu, celles qui aimeraient bien en être ont le physique de Golum un dimanche matin après une gueule de bois et une overdose de coke. Non, la plage n’est pas cet endroit fantasmé où bain de soleil rime avec sérénité et où bain de mer rime avec tranquillité. Eh oui, d’autres gens ont droit à leur part du gâteau eux aussi, et il est inconcevable d’exiger son petit confort sans faire soi-même des sacrifices pour le bien de tous. Alors remballe tes lunettes-mouche, poulette, et trouve-toi un maillot de bain dans lequel tu seras moins boudinée.

                Conclusion : je suis une diva des plages. Fuck my life.

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 09:00

L'arnaque. Ca n'arrive qu'aux autres, pas vrai ? Hein, pas vrai ? Eh bien non ! Mais heureusement, il y a un moyen très fiable d'éviter les arnaques les plus répandues. Il suffit de se tenir au courant. C'est pourquoi j'ai compilé pour vous 7 arnaques très en vogue par les temps qui courent...

 

7. Le coup de la perte

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Vous roulez tranquillement en voiture et quelqu'un toque à votre carreau. Vous baissez la vitre et vous vous trouvez face à un homme complètement désespéré qui a besoin de cash/de change. Il vous tend un billet/une bague/une montre mais, oh non !, il fait tomber l'objet en question dans l'habitacle de votre voiture. Scénario à choix multiple :

- l'homme passe le bras par la vitre, tripote vos affaires et en profite pour chiper un objet de valeur qui était bien en évidence dans votre voiture ;

- vous descendez de voiture et essayez de trouver l'objet sous votre siège. L'homme profite de votre position pour vous voler un truc/vous assommer et vous prendre votre voiture.

En réalité : l'homme n'a rien fait tomber ou alors a laissé glisser un objet sans aucune valeur. Cette technique d'arnaque est plutôt hard et peut aller très loin. N'ouvrez jamais à quelqu'un qui toque à votre vitre... sauf s'il s'agit d'un policier.

 

6. Le coup des aquarelles de banlieue

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Vous vous promenez tranquillement dans un quartier touristique et/ou commerçant et un garçon vous alpague « hey, t'as rien contre la banlieue ? » Comment s'en aller sans passer pour un facho ? Vous êtes obligé(e) de rester... Le garçon vous sort des cartes postales ornées d'aquarelles/de tags. Il les vend pour une association qui aide à l'insertion des jeunes de banlieue. Ça tombe mal, vous n'avez pas de liquide, mentez-vous. C'est pas grave, allons retirer de l'argent, répond-il...

En réalité : il existe bel et bien des associations de ce genre et elles font une chouette boulot. Mais elles n'envoient pas des jeunes vendre des cartes postales de pacotille dans la rue. Si vous en achetez, l'argent ira directement dans l'escarcelle de cette petite frappe. Alors si vous ne voulez pas nourrir un bandit, tournez les talons...

 

5. Le coup du bouquin

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Vous déambulez dans votre gare habituelle et un jeune homme avec des faux airs d'étudiant vous aborde. Il vous cale un livre entre les mains et vous pensez, à première vue, qu'il vous l'offre pour pas un rond. Puis le discours de l'étudiant change petit à petit : non en fait il bosse pour une association et vous demande une compensation financière en échange du livre. Histoire de ne pas passer pour un radin, vous lui filez quelques pièces... jusqu'à ce que l'étudiant vous fasse comprendre que ce n'est pas assez et qu'il accepte les billets...

En réalité : non, il ne s'agit pas d'un étudiant mais d'un petit escroc. Non, il n'y a aucune association qui se cache derrière ce type d'opération. En gros : dégagez de là, et vite !

 

4. Le coup de la commande

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Une camionnette (estampillée du logo d'un magasin connu, si possible) est garée sur le bas-côté et en sortent deux ou trois livreurs qui ont l'air bien embêtés. Ils vous abordent et vous expliquent leur problème. Un de leur client a annulé sa commande/a refusé sa livraison et ils doivent maintenant écouler la marchandise qui sera, de toute façon, perdue. Ils vous proposent un prix d'ami : tout doit disparaître ! Il s'agit souvent de matériel hi-fi (ordinateur portable, home-cinema) qui donne l'eau à la bouche. Si jamais vous hésitez encore à accepter cette offre incroyable, les deux livreurs vous montrent moult brochures et catalogues où apparaît le produit en question et où est inscrit son véritable prix, histoire de vous prouver à quelle superbe promotion vous avez droit.

En réalité : ai-je besoin de le préciser ? Ces livreurs n'ont rien à voir avec le magasin dont le nom est inscrit sur la camionnette et ils n'ont jamais eu affaire à un client mécontent. Ils essaient simplement de vous refourguer du matériel bas-de-gamme qui vaut encore moins que le prix qu'ils vous en demandent. Affront ultime : pour les remercier de vous avoir embobiné, ils vont vous demander de leur payer une petite bière...

 

3. Le coup de la bague

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Quelqu'un vous tapote l'épaule dans la rue. Un homme/une femme vous tend une bague et vous demande si elle vous appartient.

Deux scénarios possibles :

- bien évidemment, cette bague n'est pas à vous mais elle est plutôt sympa donc vous la chipez quand même. À ce moment-là, votre bienfaiteur vous demande une compensation pour avoir retrouvé votre bijou... Et vous devez casquer.

- vous vous la jouez franche et vous déclarez à votre bienfaiteur qu'elle n'est pas à vous. Il se la joue grand seigneur et vous donne la bague. Mais en échange, vous devez lui payer la moitié de la bague... Elle doit bien valoir 500€, non ? Vous devez lâcher 250€.

En réalité : cette bague n'est qu'un bijou en toc et votre arnaqueur ne l'a évidemment pas trouvée sur le trottoir. Elle dormait bien au chaud dans sa poche en attendant un pigeon...

 

2. Le coup du gage

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Pauvre bougre ! Il a l'air si ennuyé ! Il est sur le parking de votre supermarché préféré et vous aborde parce que vous avez l'air sympa. Sa carte de crédit ne fonctionne pas pour X raison et il n'a pas de liquide sur lui. Comble de la malchance, sa voiture vient de le lâcher, il n'a pas de quoi payer l'essence. Le pire, c'est qu'il a besoin de sa voiture pour aller voir sa femme à l'hôpital / sa fille à la clinique / son fils qui vient d'avoir un accident ou n'importe quelle autre raison farfelue. Il vous demande de payer à sa place et, en échange de sa bonne foi, vous offre sa montre de luxe.

En réalité : pas de surprise, sa montre est en toc. Et vous pouvez dire adieu votre argent ! Alors prenez vos jambes à votre cou...

 

1. Le coup de l'Italien

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Il conduit une voiture italienne et parle avec un accent à couper au couteau (il est même parfois difficile à comprendre). Bien sapé, bien coiffé, il a l'air très propre sur lui et pour cause : il travaille pour une grande marque de fringues genre Gucci, Versace ou autre. Il revient d'un séminaire sur Paris ou une autre grande ville et se trouve bien embarrassé. Il lui reste en effet plusieurs costumes/robes de luxe dont il n'a pas envie de s'encombrer pour son retour en Italie. Il va donc vous faire une petite ristourne, si ça vous intéresse...

En réalité : il est fort probable que cet homme ne soit même pas italien et qu'il simule un accent (d'où le côté forcé). Il ne tente bien évidemment pas de vous vendre des vêtements de luxe ; ce ne sont que des articles bas-de-gamme voire de la contrefaçon. Vous risquez gros si vous êtes pris en train de porter ce type de fringues. Alors fuyez !

 

Et vous, avez-vous déjà été arnaqué ? Quelle technique a-t-on utilisée pour vous faire tomber dans le panneau ?

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 09:00

Lady Diamond n'est qu'un homme de paille. Derrière ce blog rose se cache une psychopathe sadique à souhait qui aime rappeler à ses lecteurs à quel point ils sont VIEUX.

 

3. R2D2 n'est pas un vrai robot.

Bon, d'accord, vous vous en doutiez certainement. Construire un robot doué de « parole » (tout est relatif) et à l'âme quasi humaine est chose impossible. Mais alors, R2D2 est sans doute un petit véhicule commandé à distance, n'est-ce pas ?

N'est-ce pas ?

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Eh bien non. Il y a un homme dans cette boîte de conserve. Un homme. Enfermé dans ce mini-robot, au beau milieu du désert, sous un soleil de plomb. Des conditions de travail idylliques, pas vrai ?

Et ce n'est pas comme si Kenny Baker, l'acteur en question, pouvait se consoler en se disant que son visage allait être connu du monde entier car, hum !, on ne le voit jamais, son visage...

 

 

2. Caroline Quine n'existe pas.

Lectrices des aventures d'Alice Roy, bonjour ! Je vais démonter vos illusions de petites filles.

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Vous le saviez sans doute. Alice ne s'appelle même pas Alice dans la version originale. Son vrai nom ? Nancy Drew. Et Marion Webb, son amie garçon manqué, ne s'appelle pas Marion Webb mais George Fayne. Et Bess Taylor, la petite boulotte, s'appelle en réalité Bess Marvin.

Et peut-être aviez-vous, aussi, remarqué la construction des romans de la série. Non ? Mais si voyons : deux mystères qu'apparemment tout opposent font leur apparition au début du livre et puis BAM ! à la fin on se rend compte qu'ils ne font qu'un.

Mais là où le bât blesse pour de bon, c'est quand on apprend que Caroline Quine, l'auteur de la série, n'existe même pas.

Petite, je lisais les Alice de ma maman. Et quand je voyais la liste d'ouvrages déjà parus, j'étais impressionnée. Je me disais que Caroline Quine devait travailler vraiment très dur pour publier autant de bouquins ! Et quand je remarquais que de nouveaux titres apparaissaient dans les rayons des librairies, je me disais que Caroline Quine devait non seulement travailler comme une dingue mais aussi être vieille. Très très vieille.

Mais sous le pseudonyme Carolyn Keene (son « vrai » nom en anglais) se cache toute une équipe de nègres payés une misère et ne pouvant réclamer aucun droit sur les histoires qu'ils écrivaient.

Oui, vous avez bien lu. Votre héroïne d'enfance n'est qu'un produit manufacturé.

Tout le plaisir est pour moi.

 

1. Macaulay Culkin a trente ans.

J'étais jalouse de Kevin McCallister. Tout seul chez lui pendant les vacances de Noël, le rêve ! Et j'étais doublement jalouse parce qu'il jouait dans le clip de Black or White. Et j'étais jalouse parce qu'il vivait l'American Dream du début des 90's et que j'imaginais qu'il vivait perpétuellement dans un film (ce qui est, en réalité, assez flippant quand on y réfléchit).

Puis je l'ai oublié et l'ai redécouvert quand les tabloïds nous ont raconté sa descente aux enfers. Pas de bol !

Mais le jour où Macaulay Culkin m'a fichu un véritable coup de vieux, c'est quand il a fêté ses trente ans. 30. Ans. Le petit garçon blondinet, avec sa tête de fripouille et son sourire de chérubin, a aujourd'hui trente ans.

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OMG I'm so fucking ooooold!!!

Et moi aussi, je vieillis.

 

 

Et vous ? Est-ce qu'il y a un événement en particulier qui vous a fait vous rendre compte de votre grand âge ?...

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 07:00

Parfois, je me dispute avec ma mère. Et ça peut aller très loin : crises de larmes, paroles qu'on ne pense pas vraiment mais qu'on prononce quand même, remise en question de plein plein plein de choses. Et il y a d'autres fois où je prends un peu de recul et où je me dis « j'ai quand même de la chance ».

Alors non, par bonheur ma mère ne ressemble pas à ces trois horribles femmes que je suis sur le point de vous présenter. Ceci est un hommage à toutes les mères du monde : on vous aime, parce que vous n'avez rien à voir avec ces trois affreuses mégères.

 

3. Anna Månsdotter

Cette dame, née en 1841, sera la dernière femme suédoise à connaître la peine capitale. Triste anecdote. Mais quel est donc son fait d'arme ?

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Une maman qui vous veut du bien (sauf si vous épousez son fils)

Elle est, durant treize années, l'épouse d'un certain Nils Nilsson dont elle a trois enfants. Seuls l'un d'eux atteint l'âge adulte, le petit Per. A la mort de Nilsson, Anna arrange le mariage de son fils avec une femme dénommée Hanna Johansdotter (notez la similarité entre leurs deux prénoms). La rumeur dit qu'elle aurait préparé ce mariage dans le but de cacher les relations incestueuses qu'elle entretenait avec son fils... Brrrr !

Toujours est-il que le mariage entre Per et Hanna ne se passe pas très bien. Et pour cause : la belle-mère met son nez dans les affaires conjugales de son fils et sa bru n'apprécie pas. Et c'est là qu'Anna entre dans la légende.

On dit qu'Hanna, la femme de Per, aurait découvert les étranges relations qui unissaient son mari et sa belle-mère et qu'elle était sur le point d'aller tout répéter dans le voisinage. Afin d'éviter ce « désagrément », Anna, aidée de son fils, décide purement et simplement d'éliminer sa belle-fille. La pauvre Hanna est alors battue à l'aide d'un morceau de bois et étranglée (histoire qu'on soit sûre qu'elle n'aille vraiment rien répéter).

Bien entendu, on décide de maquiller le meurtre en accident, alors on fait tomber son cadavre du haut de l'escalier. Mais les autorités ne sont pas dupes et arrêtent Anna et son fils. Tous deux avouent le meurtre et sont condamnés à mort. Seule Anna est exécutée (décapitée, bon appétit). Per, lui, voit sa peine commuée en prison à vie mais est finalement libéré en 1913 avant de mourir en 1918 de la tuberculose.

 

2. Augusta Gein

Une fanatique impose son code moral à ses garçonnets. Rien de positif ne peut découler d'une telle situation, n'est-ce pas ?

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Z'inquiétez pas, c'est juste la maman du film Psychose, pas un véritable skeletor

Décrite comme une femme dominatrice et autoritaire, Augusta Gein met au monde deux enfants, Henry et Eddie, nés en 1899 et en 1906. Elle leur apprend que les individus de sexe féminin sont immoraux et bien trop fripons. En gros, elle conseille à ses fistons de ne pas s'en approcher.

Et ce n'est pas son mari qui la contredira : elle l'a réduit au silence depuis des années et celui-ci n'a pas son mot à dire dans l'éducation des enfants. D'ailleurs, Augusta le considère comme un minable bon-à-rien et décide de prendre les choses en mains. C'est elle qui fera tourner la maison, sinon rien. Elle décide donc d'ouvrir un petit commerce tout en continuant de gérer l'éducation de ses fils. Elle travaille dur et économise beaucoup. Tant et si bien qu'elle finit par engranger assez d'argent pour faire déménager toute la famille dans un coin paumé du Wisconsin afin que ses enfants soient protégés du vilain monde extérieur. Un délire de persécution ? Non, non, c'est la vie quotidienne d'Augusta Gein.

La quarantaine dans laquelle elle confine ses fils fonctionne si bien que le petit Eddie commence à présenter de sérieuses difficultés à s'adapter à la vie sociale. Il est solitaire, rigole tout seul en classe mais maintient tout de même d'excellentes notes. Lorsqu'il parvient quand même à se faire quelques amis, sa mère le réprimande sévèrement car les amis, c'est le mal incarné.

D'ailleurs, Augusta commence à avoir de sérieux doutes à propos de ses fils. Elle est persuadée qu'ils finiront comme leur père et s'en donne à cœur joie niveau insultes. Afin de les préserver encore mieux du monde extérieur, elle leur interdit de quitter la ferme familiale dès leur adolescence.

Le résultat ? Eddie devient complètement accro à sa mère, au grand dam de son propre frère qui trouve cet attachement malsain (c'est peu de le dire). D'ailleurs Henry, le grand frère, meurt mystérieusement pendant un feu de fourrée. Son petit frère l'y aurait-il poussé parce qu'il ne supportait pas de le voir remettre en question l'éducation de leur mère ?... Parce qu'il faut dire que le pauvre Henry reposait sur une parcelle que le feu n'avait pas atteinte et qu'il avait de drôles de blessures à la tête...

Eddie demeure seul avec sa mère (son père est mort quelques années plus tôt déjà). Mais le répit n'est que de courte durée car la grande Augusta meurt en 1945. Le monde d'Eddie est bouleversé. C'est là que les ennuis sévères commencent. Eddie décide de changer de sexe (pour combler l'absence de sa mère?) et se met en quête d'une combinaison créée à partir de la chair de femmes qu'il déterre. Oui, oui, comme dans Le silence des agneaux, mais in real life. Il est soupçonné d'avoir eu des rapports sexuels avec les cadavres qu'il a été chercher au cimetière même s'il dément cette hypothèse. Toutefois, Eddie reconnaît le crime de deux femmes. Cela dit, la police a retrouvé tant de membres dépecés chez lui qu'on le soupçonne d'en avoir tué beaucoup plus.

C'est lui qui a inspiré le personnage de Norman Bates dans Psychose, le tueur fou de Massacre à la tronçonneuse et, bien entendu, Buffalo Bill dans Le silence des agneaux.

 

1. Elizabeth Duncan

Ou comment Mamie Nova s'est transformée en véritable furie.

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Fatale mise en pli

Qu'il est beau le fistounet de Mrs Duncan ! Frank est avocat et sa mère n'hésite pas à aller l'applaudir quand il gagne un procès. Mais quand il décide de s'installer seul, Mme Duncan le prend mal et avale une boîte de cachets.

Les plans d'indépendance de Frank sont donc reportés à plus tard. Mais comme il travaille, on engage une infirmière pour la convalescence de maman Duncan. Elle s'appelle Olga, elle a trente ans, elle est jolie et Frank tombe amoureux. La belle infirmière tombe enceinte et Frank décide donc de l'épouser (c'est qu'on est en 1958 ma p'tite dame, pas question d'enfanter sans avoir la bague au doigt !)

La lune de miel doit se dérouler dans un motel de Santa Barbara mais maman Duncan a du mal à se faire à l'idée que son fiston va batifoler avec sa femme. A 1h30 du matin, Elizabeth appelle son fils pour qu'il retourne immédiatement « à la maison ».

Et il en est ainsi tous les soirs pendant cinq mois : Frank doit retourner chez sa mère toutes les nuits. Parfois, Elizabeth appelle sa belle-fille à l'hôpital où elle travaille pour l'insulter et la menacer. Le jeune couple change d'appartement deux fois pour échapper à la terrible belle-doche. Et un jour d'août, désespérée, maman Duncan paye un ex-prisonnier pour qu'il se fasse passer pour son fils (et elle pour Olga) et qu'ils aillent faire une demande d'annulation du mariage. Tu parles d'un acte désespéré...

A la mi-novembre, des collègues s'inquiètent : ils n'ont plus de nouvelles d'Olga depuis quelques temps déjà... Frank n'a rien à dire à ce sujet. La police arrête Elizabeth Duncan pour la tentative frauduleuse d'annulation de mariage. Deux repris de justice se mettent à table : oui, ils ont été embauchés pour battre et étrangler Olga, alors enceinte de huit mois. On leur avait promis 6000 dollars mais n'en ont reçu qu'une centaine chacun... Pingre de commanditaire ! Ah oui, au fait, le meurtre a été commandité par Elizabeth Duncan, quelle surprise.

Quand on a annoncé la nouvelle de la mort de sa femme et de leur futur enfant, Frank n'a quasiment exprimé aucun regret. Par contre, il était accablé par la peine qui attendait sa mère. Elle a été condamnée à mort et décéda dans une chambre à gaz. Ses derniers mots ? « Je suis innoncente, où est mon fils ? »

Réponse : il tentait un ultime recours pour sortir du couloir de la mort la personne qui avait fait assassiner sa femme et son enfant.

 

 

Joyeuse fête des mères !

 

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 23:15

 

Je plaide coupable : mon tour de taille n'est en réalité pas si abominable. On a (j'ai) connu pire. Quoiqu'il en soit, j'ai effectivement ce qu'on pourrait appeler une « poitrine généreuse » et qui, si elle était vraiment « généreuse », s'empresserait de s'établir sur un autre corps que le mien mais que nenni !, la sale bête reste là où elle est et ne me quitte pas.

 

Quoi de plus normal, dans ce cas de figure, que d'aller surfer sur Etam.com à la recherche d'un soutien-gorge aux bonnets monstrueux qui saura gérer ce tas de chair.

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Capture d'écran d'une tâche extrêmement délicate : taper une requête sur Google.fr

Prochaine leçon : comment cliquer sur un lien

 

Cool, je ne trouve rien d'autre que des modèles peu ragoûtants (et que je possède déjà, alors flûte !)

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Et comme c'est la teu-hon de chercher des soutifs de la taille d'une montgolfière, je referme vite mon explorateur Web et retourne à ma vie de tous les jours. J'essaie d'oublier ces kilomètres d'élasthanne, mais le traumatisme persiste. Et, bien entendu, la vue de mon « opulente poitrine » n'arrange rien. Je suis sans cesse confrontée au problème in real life, il faut donc que je me console en allant surfer sur le Net. Mais loin d'Etam.com, si possible.

 

Et si j'allais blogger sur ma plateforme favorite, alias Overblog tro2laballe ? Mais... ??

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Bon, pas grave, je vais cliquer sur le premier lien venu et visiter un blog qui m'est totalement inconnu pour contrecarrer les plans diaboliques que m'ont concoctés Overblog et Etam...

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OK, Lady Diamond, garde ton sang-froid. Et pose-toi une question existentielle, genre « à quoi ressemble le dressing de Mariah Carey ? »

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Ou encore « où est passé le grain de beauté d'Enrique Iglesias ? »

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Note : il a disparu depuis 2003 mais je l'ai remarqué la semaine dernière.

 

 

Bien, bien. Et si t'allais te cultiver plutôt ? Je suis sûre qu'en fait Etam te fait payer ta superficialité...

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Bon, alors va vérifier que « cooker » signifie bien « cuisinière ».

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Nan, d'accord, va te détendre sur un forum que tu aimes bien fréquenter...

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Attends, attends... Il doit bien y avoir un moyen... Essaie d'oublier ta peine pendant une quarantaine de minutes et va regarder une vidéo en streaming de manière tout à fait illégale.

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Ou régresse d'une bonne dizaine d'années et va habiller des mannequins virtuels qui, elles, font un petit bonnet B tout choupinou.

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Non ben en fait t'es vraiment qu'une grosse dondon. Pub ciblée de merde.

 

Promis, je mangerai plus de cookies ! (mon ordi non plus)

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 18:36

Mon premier billet déprime. Fallait bien qu'il arrive !

 

Non mais alors là ça va pas du tout les choupinous ! Voilà que je commence à devenir vieille. Eh bien oui, il y a quelques années encore quand j'entendais « recherche de stage », je me disais « Ouais, c'est bon, j'ai encore du temps à tirer, les stages c'est pour les jeunes déjà vieux qui ont bientôt fini leurs études, les nazes, ils auront jamais plus de tarifs réduits au cinoche une fois qu'ils ne seront plus étudiants, niark. » Sauf qu'à présent c'est mon tour. Et que je ne trouve aucun stage. Mais genre aucun.

 

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Ma boîte mail professionnelle

 

Moi, madame, quand je serai grande, je serai traductrice ! De livre pour enfants, si possible. Parce que c'est tout mignon et que ça donne du baume au coeur et que faire lire des enfants c'est la plus belle chose qui soit au monde. En plus il paraît que le marché est florissant et qu'on hésite moins à confier ce genre de trad à des débutants, youhou !

 

Mais personne ne veut de moi, je désespère grave. J'avais plus ressenti ça depuis l'après-midi où je me suis surprise à regarder un épisode de Premiers Baisers en prenant mon goûter (je n'ai aucun souvenir de la manière dont c'est arrivé, AUCUN ! Un autre mystère de ma vie.)

 

Quand j'envoie des candidatures spontanées, on me dit qu'aucune place n'est libre. Puis sur les sites de recherche de stages, je vois des offres proposées par les maisons d'édition qui m'ont gentiment claqué la porte (ou le mail) au nez. Je suis censée le prendre comment ? Je pue même par mails interposés ? Même un goûter et un jus d'orange devant Premiers Baisers n'arrivent pas à m'assommer assez fort pour que j'arrête de penser à cet échec cuisant. Ni la boîte entière de Kinder Maxi accompagnée d'un DVD abrutissant d'une N-ième suite Disney (ne regardez jamais la Belle et la Bête 3, soit dit en passant, c'est de la daube comme on en fait plus.)

 

J'ai mal au-dedans de moi.

 

Il reste encore des beignets ?

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 15:37

Non mais sérieux ! Le réveil sonne à l'heure, on se lève sans trop de difficultés, le ballon d'eau chaude est plein, il fait plutôt beau, le métro n'est pas en retard... What else?

Et soudain...

 

 

5. L'ongle qui accroche quand on n'a pas de lime sur soi

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Attention, ne vous méprenez pas ! Il ne s'agit pas de l'histoire de la chochotte qui se casse l'ongle et qui chiale dessus toute la journée. Je parle de l'ongle vicieux, celui qui n'est pas tout à fait cassé mais juste assez râpeux sur le côté pour s'accrocher PARTOUT OU IL PASSE ! Et bien sûr, on n'a pas de lime sur soi ce jour-là.

Cheveux, vêtement, pelage du chien... l'ongle ne laisse rien passer et vous rappelle son existence environ 5 fois par seconde. Insupportable. Il m'est déjà arrivé, quand j'étais au lycée, de tenter de me limer l'ongle incriminé contre le mur en crépit du bâtiment. Honteux ? Non, malheureusement nécessaire !

 

4. Le MP3 qui n'a plus de batterie

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iPod, Sony, Samsung... Peu importe la marque finalement. L'important, c'est le plaisir de s'isoler dans sa bulle. Dans les transports ou entre deux rendez-vous, le lecteur MP3 permet de nous évader assez rapidement et de prolonger un petit peu la sensation d'être à la maison. Sauf qu'au moment où vous en avez le plus besoin (coup de blues, attente de deux heures, une chanson à faire écouter de toute urgence à sa meilleure amie), ce débilos vous annonce qu'il n'a plus de batterie. Pire, il puise dans ses DERNIERES RESSOURCES pour vous le faire comprendre. Genre il peut pas faire chanter Michael Jackson (ou n'importe qui d'autre) mais il peut émettre son PUTAIN DE BIP BIP A LA CON pendant 1 minute et FAIRE CLIGNOTER SON PUTAIN D'ECRAN en même temps. Quel sadique.

 

3. Bad Hair Day

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On ne présente plus le bad hair day. C'est justement le jour où vous avez cours en même temps que le petit étudiant trop craquant sur qui vous fantasmez depuis deux mois et vous aviez prévu de mettre le paquet. Jusqu'au moment où vous avez vu votre tête dans le miroir. Vos cheveux ressemblent à rien, alors qu'hier tout allait bien. Mouillés, attachés, cachés sous un bandeau, plaqués avec du gel, dissimulés sous un postiche, RIEN A FAIRE ! Ils restent imbaisables. Et alors que le petit étudiant trop chou vous snobe depuis deux mois, c'est justement le jour où le prof a décidé que vous deviez faire un travail en binôme. Et vous vous retrouvez avec ledit étudiant. Et vous perdez toutes vos chances de lui plaire. Imaginez toutes les conséquences d'un bad hair day : échec de la tentative d'approche vers l'objet de vos désirs, relation passionnée avortée, mariage princier annulé, ovule désespérément non-fécondé. Vous allez mourir triste et seule, tout ça à cause de ce seul jour maudit. C'est à vous ficher la chair de poule tout ça, pas vrai ?

 

2. La montre oubliée sur l'étagère au-dessus du lavabo

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Ha ha, trop cool la vie ! Vous avez dit au revoir à votre toutou, vous n'avez pas oublié de verrouiller la porte de l'appart, vous n'êtes pas resté coincé dans l'ascenseur, toutes les voitures vous ont cédé le passage au moment de traverser. Oh flûte alors ! Le métro met un sacré temps à arriver ! Quelle heure est-il au fait ?

Aaaaargh !

Votre poignet gauche (ou droit chez les dissidents) est nu. Un petit coup de flippe passager : avez-vous perdu votre montre ? Ah non, c'est vrai. Vous l'avez oubliée sur l'étagère au-dessus du lavabo. Vous allez devoir dépendre de votre portable pour vous donner l'heure, pas très pratique en réunion ou en cours. Votre portable vous dites ?...

 

1. PUTAIN J'AI OUBLIE MON PORTABLE !

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Génération à la noix : on est vraiment paumé aujourd'hui sans portable.

Bonus point si vous n'avez noté aucun numéro de téléphone sur un carnet d'appoint : vous êtes alors vraiment dans le caca, surtout pour joindre votre nouveau petit ami qui est justement sur liste rouge. Monde de merde.

 

Non, ne me dites rien : vous aussi vous avez déjà dû faire face à une de ces 5 choses, pas vrai ?^^ C'est pour moi le top 5 ultime des trucs à la con qui flinguent une journée. Mais il y en a sûrement d'autres : quels sont les vôtres ? Faites-moi rêver avec votre poisse !

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 05:10

 

Je ne sais pas exactement quand cette vague du « politiquement incorrect » a commencé à déferler mais force est de constater qu'elle est aujourd'hui bien réelle et... putain de merde elle me casse le cul !

 

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Dans le domaine de la mode, « gray is the new black ». Mais en ce moment, dans les médias de tous les jours, c'est plutôt « politiquement incorrect is the new politiquement correct. » Politiquement incorrect ou la nouvelle expression à la mode depuis dix ans.

 

Tout le monde se réclame de cette nouvelle forme de liberté de penser et tout le monde y va de sa petite pointe acerbe, avec plus ou moins de succès il faut le reconnaître. D'Eric Zemmour, le pape du vitriol cathodique, au petit bloggeur à la con qui tapote son petit article en mouillant son pantalon (genre moi), tout le monde s'essaie à cet exercice de style dans l'espoir d'avoir un peu secoué ce monde si horriblement englué dans sa gangue d'hypocrisie.

Mais STOP ! Il ne suffit pas de chier dans la bouche des gens pour se faire entendre. Et ce qui était au départ une sorte de contestation devient vraiment BOOOOOOOO-RIIIIIIIIIING à force de toujours ressasser les mêmes conneries labellisées « politically incorrect ».

Pire : certains se drapent dans ce concept histoire de sortir les pires atrocités intellectuelles de tous les temps, du style « les musulmans n'apportent que des ennuis... Allons, allons, cessons d'être politiquement correct à la fin ! » Mais ta gueule, quoi. Ta.Gueule.

 

Arrêtez de vous la jouer politiquement incorrect. Vous vous ressemblez déjà tous. Et arrêtez d'être individualistes. Car ça sera déjà assez dur d'affronter le repos éternel tout seul au fond de son cercueil.

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 15:20

Alors, je pense que c'est un sentiment que touuuuuuut le monde a connu un jour. Y'a une certaine personne, là, en face de vous, en train de se faire encenser par tout le monde (même par vos amis, pire par votre MOITIÉ !) et vous, vous restez planté là, le regard dans le vague parce que, hey !, cette personne ne vous fait ni chaud ni froid. Et quand vous partagez cette sensation avec les gens qui vous entourent, ils sont limite dégoûtés : « Quooooi ? T'aimes pas Machin ? » Et si vous argumentez, ils vous sortent la phrase fatale : « T'es juste jaloux/se ».

 

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 Nooooooooooon je ne suis pas jaloux !

 

Non mais non, quoi ! Pourquoi est-ce qu'on ne pourrait pas être tout simplement un pur détesteur de base, sans aucune pointe de jalousie ? Pourquoi ne pourrait-on pas avoir envie de ressentir une haine prosaïque, instinctive, gratuite et méchante ? C'est trop cool de détester les gens.

 

Voici donc les personnes que tout le monde aime. Sauf moi.

 

J'aime pas Johnny Depp

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Désolée les gens ! Mais Johnny Depp ne provoque pas en moi cette frénésie qu'il semble distribuer à chaque individu femelle présent sur son passage.

Oui bon, d'accord. C'est un bon acteur (enfin, merci Tim Burton ! Oh que je suis vilaine !) mais non, je ne le trouve pas fantastiquement seXXXy et j'ai plutôt l'impression qu'il se fait chier comme jamais. Genre « je ris quand je me brûle ». Et ça doit pas aider que je déteste, viscéralement, sa nana. Pardonnez-moi ce blasphème, fans de Johnny !

 

J'aime pas Shakira

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Hin hin. Le pire c'est qu'en fait j'ai failli la supporter. Disons qu'au départ, je la détestais déjà. Elle me donnait trop l'impression d'être une Britney Spears-wannabe avec ses vieilles extensions blondes toutes laides. Et sa voix. Mon Dieu son timbre de voix, je ne le supporte pas. Mais finalement, elle a connu une sorte de renaissance (du moins à mes yeux), quand elle a arrêté les extensions et qu'elle se maquillait beaucoup moins, genre « je suis bien dans ma peau, fuck Hollywood et son diktat cosmétique ». J'aimais toujours ni sa voix ni sa musique, mais bon, au moins elle remontait dans mon estime. Et vlan ! Voilà qu'elle recommence et qu'elle retombe dans ses anciens travers ! Et le fait qu'elle soit toujours à moitié à poil a dû avoir raison de ma patience.

 

J'aime pas David Guetta (et sa femme Cathy)

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Je sais, je devrais ressentir cette sorte de fierté nationale qui fait que, dès qu'un artiste français conquiert le cœur des Américains, on joue les adorateurs genre « moi je l'aimais même avant qu'il soit connu » et toutes les conneries du genre. Ça, je le réserve pour Daft Punk, dont je trouve la musique intéressante mais si je tombe pas en syncope chaque fois que je les entends. Mais David Guetta... Non ! Non, quoi ! Déjà, je le conchie pour la putain de chanson qu'il a « composée » et produite pour les Black Eyed Peas (I Gotta Feeling... ou comment gâcher tout un été à force de l'entendre tourner en boucle PARTOUT !). Ensuite, je le trouve détestable dans sa manière d'être et il n'a pas l'air d'avoir inventé le fil à couper le beurre... Mais bien entendu, il n'est qu'un homme de paille : le cerveau derrière l'opération « conquête du monde à coup de chansons foireuses » n'est autre que sa charmante moitié, Cathy. Et franchement, franchement !, si Guetta gagne autant de fric, pourquoi est-ce que sa femme continue de porter des perruques aussi pouilleuses ?

 

 

C'était mon petit coup de gueule ! Comme vous aurez pu le voir, ça m'a fait du bien de me défouler, hi hi ! Désolée si j'ai blessé qui que ce soit, ce ne sont que mes opinions perso. ;) Et j'ai bien conscience que ces personne ne seraient pas au top de leur carrière s'ils étaient aussi détestables que ça. Mais je voulais que le monde sache que je n'avais, en aucun cas, contribué à leur ascension, héhé ! Et vous, quelles sont les personnes que tout le monde aime mais que vous détestez ?

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Blogueuse fofolle passant son temps à rédiger des articles futiles.

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