Mon premier billet déprime. Fallait bien qu'il arrive !
Non mais alors là ça va pas du tout les choupinous ! Voilà que je commence à devenir vieille. Eh bien oui, il y a quelques années encore quand j'entendais « recherche de stage », je me disais « Ouais, c'est bon, j'ai encore du temps à tirer, les stages c'est pour les jeunes déjà vieux qui ont bientôt fini leurs études, les nazes, ils auront jamais plus de tarifs réduits au cinoche une fois qu'ils ne seront plus étudiants, niark. » Sauf qu'à présent c'est mon tour. Et que je ne trouve aucun stage. Mais genre aucun.
Ma boîte mail professionnelle
Moi, madame, quand je serai grande, je serai traductrice ! De livre pour enfants, si possible. Parce que c'est tout mignon et que ça donne du baume au coeur et que faire lire des enfants c'est la plus belle chose qui soit au monde. En plus il paraît que le marché est florissant et qu'on hésite moins à confier ce genre de trad à des débutants, youhou !
Mais personne ne veut de moi, je désespère grave. J'avais plus ressenti ça depuis l'après-midi où je me suis surprise à regarder un épisode de Premiers Baisers en prenant mon goûter (je n'ai aucun souvenir de la manière dont c'est arrivé, AUCUN ! Un autre mystère de ma vie.)
Quand j'envoie des candidatures spontanées, on me dit qu'aucune place n'est libre. Puis sur les sites de recherche de stages, je vois des offres proposées par les maisons d'édition qui m'ont gentiment claqué la porte (ou le mail) au nez. Je suis censée le prendre comment ? Je pue même par mails interposés ? Même un goûter et un jus d'orange devant Premiers Baisers n'arrivent pas à m'assommer assez fort pour que j'arrête de penser à cet échec cuisant. Ni la boîte entière de Kinder Maxi accompagnée d'un DVD abrutissant d'une N-ième suite Disney (ne regardez jamais la Belle et la Bête 3, soit dit en passant, c'est de la daube comme on en fait plus.)
J'ai mal au-dedans de moi.
Il reste encore des beignets ?